vendredi 22 novembre 2013

La liste des candidats colisitiers pour les municipales est approuvée

Le jeudi 21 novembre, 50% des votants se sont exprimés sur la liste des 14 autres candidats colistiers proposés par notre premier tête de liste Simon UZENAT et par la commission des candidatures.

Cette liste a été approuvée à 88,5% des suffrages exprimés.

Voici la liste des candidat-e-s de la section de Vannes du Parti socialiste:

1. Micheline Rakotonirina, port ; 2. Marc Le Gal, Ménimur ; 3. Laurence Vitrac-Hodonou, Conleau ; 4. Louis Bediot, Bohalgo ; 5. Céline Hind Amery, Kerniol ; 6. Morgan Rebillard, Le Pargo ; 7. Gabrielle Segouin, Cliscouët ; 8. Didier Ruel, Vallambois ; 9. Valérie Vivien, Saint-Guen ; 10. Jean-Marie Pierin, Le Ténénio ; 11. Marie Bretonnier, Port ; 12. Bruno Le Clezio, Beaupré ; 13. Marie-France Liard, centre-ville ; 14. Jean-Pierre Bourgueil, La Madeleine.

Quant à la liste candidats socialistes pour les élections européennes, elle a été approuvée à 70%.




vendredi 1 novembre 2013

Appel au rassemblement de la Bretagne, pour un véritable dialogue social

Le premier ministre a proposé aux Bretons un Pacte d'avenir pour sortir de la crise économique et sociale sans précédent que connait notre région. Ceci nécessite une mobilisation forte des Bretons, mais pas dans la confusion des mots d'ordre et le désordre. C'est pourquoi nous souhaitons que soit rétabli un véritable dialogue social, sans exclusive et sans tabou, afin d'avancer sur tous les maux qui affaiblissent notre territoire.

Nous, socialistes morbihannais, sommes aux côtés de ceux qui souffrent, salariés menacés de perdre leur emploi ou simplement inquiets de leur avenir, demandeurs d'emplois, entrepreneurs, agriculteurs conscients que notre modèle doit évoluer et soucieux de préserver des revenus décents.

Nous invitons donc chacun à se rassembler pour agir pour notre région et donc refuser les amalgames et les réflexes corporatistes et réactionnaires.


Pierre Pouliquen
Premier secrétaire fédéral
Communiqué de presse – Le 31 octobre 2013

jeudi 31 octobre 2013

Réaction à la suspension de l’écotaxe



Suite à l’annonce de Jean-Marc Ayrault de suspendre la mise en œuvre de l’écotaxe sur l’ensemble du territoire, nous tenons à saluer une décision courageuse, en particulier pour favoriser l’apaisement, notamment en Bretagne.

Cette suspension était nécessaire pour relancer le dialogue avec l’ensemble des partenaires et démontre la capacité du gouvernement à entendre les inquiétudes d’une partie des acteurs économiques et sociaux. Le temps qui s’ouvre doit désormais permettre de rassembler rapidement les acteurs concernés.

Néanmoins, appeler à la révolution ne sert à rien, si ce n'est à servir des fins électoralistes. Face à de réelles situations de souffrance qui s’expriment pour certains salariés ou entrepreneurs, prenons garde à l’instrumentalisation politique de cet épisode. Les situations difficiles doivent au contraire nous amener à réfléchir, ensemble, à un nouveau modèle économique breton à travers le Pacte d’avenir proposé par Jean-Marc Ayrault. Enfin, nous devons réfléchir aux modalités de sa mise en œuvre, mais nous aurons besoin d’une fiscalité écologique pour financer les infrastructures demandées par ceux-là mêmes qui ont dénoncé sa mise en place. On ne peut pas vouloir tout le temps tout et son contraire.

Communiqué fédération PS 56

mercredi 24 avril 2013

Contribution de Emile Le Beller : Reconstruire le Parti

1 Reconstruire le Parti

Notre Parti Socialiste d’Epinay en 1971, se délite. Il meurt :

  • du fait de son organisation en courants antagonistes qui ne permettent pas le choix d’un ligne politique et de la mise en œuvre d’une action cohérente avec cette ligne politique ...

  • et puis le P.S a plus de 40ans, trop vieux, en France pour un parti…la SFIO es morte,
    le RPR, le MPR etc… ont changé ou disparu… le PCF représente de moins en moins
    la classe ouvrière etc…

Cette analyse me conduit à penser, depuis plusieurs congrès nationaux déjà, qu’il y a urgence à engager un processus de RECONSTRUCTION de notre parti.


Cela est encore possible car les bases de cette nécessaire reconstruction existent : les sections, les fédérations travaillent, réfléchissent, agissent. Des politiques différentes de celles de la droite, sont mises en œuvre par les municipalités de gauche, les départements, les régions.

La section socialiste de Vannes, avec la fédération du 56, doit, sans tarder interpeller la direction nationale du P.S sur cet impératif : engager le P.S sur la voie d’une reconstruction.

Cela exige une réflexion collective : quel parti pour quelle politique pour les 10 ou 20 ans à venir. Aujourd’hui le parti se tait…ou il est inaudible. Alors des ministres se permettent de critiquer publiquement la politique du gouvernement dont ils font parti. Cela n’est pas acceptable : si des insuffisances dans l’action gouvernementales existent, c’est au parti de réagir publiquement si nécessaire.

Enfin pourquoi si peu de militantes , de militants - non pas issus de cette classe politique au pouvoir dans les gouvernements et les partis de gauche comme de droite - mais formés dans l’exercice des responsabilités syndicales, associatives etc…accèdent au Parlement, au Gouvernement, à la direction nationale du P.S ? …et pourquoi très peu de ces camarades se battent pour accéder à ces responsabilités ?sans doute parce qu’ils savent bien que les portes leurs sont fermées depuis une trentaine d’années. Certes le mouvement des jeunes socialistes existe, après une période de «  mortes eaux »…mais les GSE (groupes socialistes d’entreprise) ont disparus. Quel dommage ! Il serait nécessaire d’organiser, à nouveau, les adhérents socialistes dans les entreprises, les secteurs professionnels, tout en le restant au plan local dans les sections actuelles.

2 Le changement…c’est maintenant…slogan de notre candidat aux Présidentielles. Elu des avancées significatives ont eu lieu. Mais il serait utile que le national (le Parti) mette à notre disposition un tract qui relate ces avancées. Notre section pourrait ainsi aller, avec ce papier, à la rencontre de la population, sur les marchés, dans les quartiers. Discuter avec les gens, les écouter etc… Dès Septembre il sera plus difficile car nos préoccupations iront vers les municipales…

Si des mesures annoncées lors des présidentielles se mettent en œuvre, elles ne répondent pas aux attentes de transformation face à la crise. Un gouvernement de gauche se devait de prendre des décisions les moins populaires, peut être mais engageant l’avenir, dans les 100 jours.

Une réponse fiscale en profondeur aurait du être réalisée déjà avec la disparition des niches, des fraudes fiscales, etc… C’est raté !
 
F. Mitterand dès le début de son mandat avait pris sans attendre deux décisions capitales :

  • l’abolition de la peine de mort (une majorité des français étant contre cette mesure).

  • la décentralisation avec les lois de G. Deferre.

vendredi 19 avril 2013

Contribution de Daniel Gobert sur le chômage et l'emploi.

L'hypothèse de 2% de croissance évoquée par Martine Aubry il y a deux ans lors de l'élaboration du projet du Parti Socialiste et qui servit de support au programme de François Hollande était erronée. La suite de évènements l'a amplement démontrée.

Or actuellement nous continuons sur cette lancée en faisant le pari, et en comptant sur des réformes structurelles, le pacte de compétitivité avec l'espoir d'une reprise de croissance même faible qui permettrait d'inverser la courbe du chômage fin 2013. 

Et si la croissance ne revenait pas (voir le livre de Paul Krugman, prix nobel d'économie « sortez-nous de cette crise...maintenant ») !...
Plusieurs facteurs devraient nous inciter à être plus prudent, la politique d'austérité européenne orientée par l'Allemagne qui limite une politique de la demande, un euro fort par rapport au dollar qui limite les exportations, une Europe bloquée, géant économique, et nain politique à la fois.

D'autre part s'il y a 25/30 ans nous pouvions escompter qu'un point de croissance correspondait environ à 500 000 emplois ce n'est plus du tout le cas aujourd'hui, du fait de la révolution technologique et informatique (robotique, internet, ...) de ces 25 dernières années ( la construction de robots et d'ordinateurs, de logiciels ne compensent pas de façon équivalente la suppression d'emploi conséquente à l'hyper-développement de la technologie ). « De 10 à 15% seulement des destructions d'emplois industriels sont liés au commerce mondial mal régulé. 85 à 90 % des destructions d'emplois sont du aux gains de productivité » Daniel Cohen (Alternatives économiques, juin 2011).

Souvenons-nous qu'avec une croissance de 3.5 à 4% durant la période de 97 à 2002 sous le gouvernement de Lionel Jospin , si l'on ne compte pas les emplois jeunes (puisque leur création dépend de l'argent du contribuable) nous n'avons eu que 500000 emplois créés.

Aussi il faut envisager sérieusement l'éventualité d'avoir une croissance proche de zéro pendant plusieurs années, c'est d'ailleurs le cas du Japon qui a une croissance nulle depuis 20 ans.

Dans ces conditions il faut envisager d'autres pistes, et en particulier la réduction du temps de travail et le partage du temps de travail. Il ne s'agit pas de revenir aux 35h mais d'en faire un bilan le plus objectif et complet possible, et d'envisager la semaine de 4 jours avec 32 heures de travail. La réforme des 35h a été mal engagée, plutôt imposée que réellement négociée et acceptée. Contrairement au slogan de la droite « travailler plus pour gagner plus » qui contrarie la création d'emplois, aller vers la semaine de 32 heures devraient permettre un gisement de 1,6 millions d'emplois (étude du ministère du travail de 1997). Actuellement 400 entreprises ont adoptées la semaine de 32 heures et ont pu embauchées en CDI de 10 à 15 % en plus de salariés (Fleury Michon, Mamie Novae, Monique Ranou, ...). C'est autant d'indemnités de chômage en moins à payer, de rentrée d'impôts en plus, et de dégager du temps libre. Cela implique en parallèle un développement plus important en matière de temps libre, politique sportive, culturelle et donc de création d'emplois dans ces domaines. Il serait souhaitable de réfléchir à une loi cadre, tenant compte des avancées et erreurs de la loi sur les 35 heures qui permettait, laisserait beaucoup de souplesse aux entreprises qui s'engageraient dans cette voie à la fois sur la durée, les négociations, les aides et avantages possibles. Notons que pour les entreprises qui se sont engagées dans cette voire, il n'y pas eu de baisse de productivité, ni baisse de salaire, excepté une baisse de 2 à 3% pour les salaires les plus élevés. Pour aller plus loin lire le livre de Larouturou et Rocard, « La gauche n'a plus droit à l'erreur : chômage,précarité, crise financière, arrêtez les rustines », notamment le chapitre « réduction du temps de travail : Einstein avait raison ».

Il faut relancer le débat sur la semaine de 32 heures, ce n'est pas un sujet nouveau, voir le congrès CFDT de 1995 à Montpellier qui demande « une loi cadre pour aller à 32 heures ».

N'ayons pas pur d'être ringard et ridicule, c'est le moment, puisque nous sommes «  aux affaires » peut-être pour peu de temps, osons rouvrir ce dossier.

mercredi 3 avril 2013

Les socialistes morbihannais indignés et en colère

Les militants socialistes morbihannais, par la voix de leur premier secrétaire Pierre Pouliquen, partagent le sentiment de colère et d'indignation qui fait suite aux aveux de Jérôme Cahuzac. Dans un contexte de perte de confiance, voire de défiance, de nombreux citoyens vis à vis du politique, cette affaire peut conduire à distendre un peu plus le lien unissant les Français avec leurs élus et risque ainsi de faire le jeu des extrêmes, et notamment de l'extrême droite, qui n'apportent aucune réponse crédible à notre pays et qui ne sont pas, loin s'en faut, des modèles de vertu républicaine.

Il faut pourtant rappeler que ces faits relèvent de la responsabilité personnelle de Jérôme Cahuzac et ne doivent pas entacher l'engagement des élus, à tous les échelons, aux services de leurs concitoyens, avec le sens des responsabilités qui leurs sont confiées. En outre, il faut ajouter que, contrairement à ce qui a pu être observé par le passé, le gouvernement et le Président de la République ont respecté l'indépendance de la justice et des médias pour faire la lumière sur les accusations portées à l'encontre de l'ancien ministre du Budget.

Le PS du Morbihan rappelle les engagements de François Hollande et du Parti socialiste pour l'avènement d'une République exemplaire et salue l'annonce faite par le Président de la République d'engager trois réformes nécessaires :

- empêcher tout exercice d'un mandat public pour les élus condamnés pénalement pour fraude fiscale ou corruption,

- l'adoption d'un projet de loi sur l'indépendance de la justice d'ici l'été,

- la "publication et le contrôle de tous les patrimoines" des ministres et des parlementaires pour empêcher les conflits d'intérêts.

mercredi 27 mars 2013

Réunion de section PS Vannes le 25 mars.

Pierre Pouliquen 1er secrétaire fédéral et Maxime Picard secrétaire fédéral aux élections été invités par la section. Une rencontre attendue autour de laquelle le débat politique a été riche. Les échanges ont longuement portés sur les élections aux municipales. Le calendrier du vote de la désignation de la tête de liste aux municipales est avancé et se fera avant la trêve estivale.

Simon Uzenat a annoncé qu'il était candidat à la candidature pour devenir le chef de file du PS aux municipales. Il rejoint ainsi Nicolas Le Quintrec, les deux seuls candidats actuellement annoncés.
Sauf évolution nouvelle du calendrier, le vote devrait se faire en section le jeudi 16 mai. Les militants devront alors se prononcer. 


vendredi 8 mars 2013

La désignation des premiers des socialistes accélérée dans 5 communes, en vue des municipales.

Depuis le début de l'année 2013, la direction du PS du Morbihan a réalisé un important travail de préparation des élections municipales. Une large concertation auprès des élus, des secrétaires de section a permis de conclure qu'il était pertinent de devancer le calendrier proposé par la direction nationale du PS qui prévoie des désignations en octobre prochain.

Le Conseil fédéral du 4 mars dernier a donc entériné à une très large majorité la proposition de Pierre Pouliquen d'anticiper la désignation des « premiers des socialistes » pour les municipales de 2014 pour 5 communes de plus de 10 000 habitants. Cette accélération du calendrier concernera les communes de Vannes, Lanester, Pontivy, Auray, Guidel. Avant d'être effective, cette proposition sera soumise à l'approbation du Bureau National concernant les villes de plus de 20 000 habitants.

De manière concrète, le premier tour devrait avoir lieu le 16 mai, et l'éventuel second tour le 23 mai. La désignation est une procédure interne au Parti socialiste. Ceci signifie que pourront voter les personnes ayant adhéré au Parti socialiste au plus tard en 2012, et ayant la qualité d’électeur dans les communes concernées. Un appel à candidatures sera lancé au cours du mois d'avril, puis les candidats seront amenés à présenter leur candidature devant les adhérents au cours d'assemblées générales locales. L'ensemble de la procédure sera encadré par le secrétariat fédéral aux élections, qui sera garant de la transparence des campagnes internes.

Dans un contexte de crise économique et sociale, il nous est apparu nécessaire de trancher rapidement la question du leadership, de régler les éventuelles concurrences internes dans ces communes, pour permettre à nos candidats d'aller à la rencontre des habitants, de les écouter, et d'élaborer des propositions en écho aux attentes de justice sociale qui partout émergent.

Pour le secrétariat fédéral,
Maxime Picard
Secrétaire fédéral aux Elections

dimanche 24 février 2013

Le dernier numéro n°146 du Rappel du Morbihan est disponible

Au sommaire notamment : 

- Edito par Laure Detrez : "Education : le changement en marche" 

- Question en débat : Penser solidairement la fin de vie
- Morbihan ensemble : porter le changement
- Le groupe de Gauche réplique à François Goulard
- Session budgétaire au Conseil régional : un budget pour préparer l'avenir
- Retour sur les voeux de la Fédération et des sections
- Jeunes socialistes : Place à l'Europe de la jeunesse ! 

Le dernier numéro n°146 du Rappel du Morbihan est disponible en téléchargement en cliquant ICI

samedi 23 février 2013

Séminaire des secrétaires de section à la fédération PS du Morbihan.

Ce samedi 23 février c'est tenu à Lorient le séminaire des secrétaires de section à la fédération PS du Morbihan.

Ordre du jour : communication, relation avec la fédé ou encore fonction du secrétaire, ce fut l'occasion d'échanges riches et constructifs. Les secrétaires fédéraux avaient organisé cette journée de travail dans le cadre du plan des formations fédérales.


Bien sûr, la préparation aux échéances électorales des municipales furent solidement abordées.


mardi 19 février 2013

Conférence - débat autour des questions posées par la fin de vie.



Hier soir, réunion avec les sections PS du Pays de Vannes autour des questions posées par la fin de vie.
Léone Simon médecin et Isabelle Bétrom cadre de santé ont autour du thème de la dignité humaine donné quelques définitions sur l'euthanasie, l’acharnement thérapeutique, le refus de traitement, les soins palliatifs, le suicide assisté…
Un rappel à la loi qui encadre actuellement l’accompagnement des patients en fin de vie. 68 % des Français ignorent qu’une loi interdit l’acharnement thérapeutique (Observatoire national de la fin de vie (2011)
Ò  Loi du 4 mars 2002, dite loi KOUCHNER
Ò  Loi du 22 avril 2005 dite loi LEONETTI
Les deux professionnelles de la santé ont ensuite donné quelques exemples de ce qui se pratique en Europe actuellement. Puis le rapport Sicard a été présenté. « … faire état des questions fondamentales que posent et poseront à notre société la situation et l’accompagnement des personnes malades en fin de vie, de rechercher et d’ouvrir des pistes pour y répondre ».

La commission Sicard souligne avec force

  •   l’impératif du respect de la parole du malade et de son autonomie.

  •  le développement absolument nécessaire d’une culture palliative et l’abolition de la frontière entre soin curatif et soin palliatif.

  •   l’impératif de décisions collégiales.

  •  l’exigence d’appliquer résolument les lois actuelles plutôt que d’en imaginer sans cesse de nouvelles.

  •  l’utopie de résoudre par une loi la grande complexité des situations de fin de vie.
  • le danger de franchir la barrière d’un interdit.


« Nul n’a le pouvoir de renoncer à sa qualité humaine »
Jean-Charles Brémand président de l’association des soins palliatifs « Source de vie » a fait témoignage des accompagnements de patients en fin de vie. Le travail des accompagnants bénévoles repose sur le rapprochement de ceux qui s’éloignent de la vie. Le travail d’écoute active repose sur le fait de laisser du temps avant de partir aux patients médicalisés. Être en attitude de reformulation et d’accompagnement à ce moment de la vie de l’individu. 


De Gauche à droite : Léone Simon Médecin, Isabelle Bétrom Cadre de santé et Jean-Charles Brémand président d'ASP "Souce de Vie".


Les militants PS ont exprimé leur intérêt pour le sujet. Cela s'est traduit par de nombreuses prises de parole et questionnements.

samedi 16 février 2013

Un contexte économique difficile, Une stratégie économique et une trajectoire budgetaire confirmées


De la part de la porte-parole Najat Vallaud-Belkacem  

Les chiffres publiés par l’INSEE jeudi 14 février 2013 viennent confirmer que « la croissance en France, en Europe et dans le monde est plus faible que prévu » (PM, 13/02/13). Elle sera nulle en France sur l'année 2012.

Ce phénomène est européen, voire mondial. L’Allemagne, comme la moyenne de la zone euro, ont vu leur PIB se contracter de -0,6%, soit deux fois plus que la France.

Ces résultats constituent un premier élément invitant à ce que la prévision de croissance à 0,8% en 2013 soit « repensée » (P. Moscovici, 14/02/13). Le prochain élément sera le 22 février, la prévision de la Commission européenne sur la croissance et les déficits des pays membres. Il appartiendra au gouvernement, comme chaque année au début du printemps, de préparer un « programme de stabilité » et, dans ce cadre, d’actualiser sa prévision de croissance pour 2013.

Ce contexte difficile confirme la pertinence de la stratégie de redressement engagée par le gouvernement, conciliant sérieux budgétaire, politique de croissance et souci de justice. Pour préserver la consommation, la nécessaire augmentation des recettes a concentré l’effort sur les Français les plus riches. La politique active en faveur du commerce extérieur permettra également de trouver de nouveaux relais de croissance.

La trajectoire budgétaire globale définie par le gouvernement est par ailleurs confirmée. L’objectif 2012 sera tenu grâce à un effort structurel jamais vu depuis près de 20 ans. La France ne sera pas loin de son objectif des 3% pour 2013, le cap visant l’équilibre budgétaire d’ici la fin de la législature est maintenu.

Pour y parvenir, des efforts d’économies très importants ont ainsi été mis en œuvre. Le budget 2013 représente un effort « sans précédent » : 10 Mds € d’économies, 2 points de PIB d’ajustement structurel en un an. Comme prévu, ces efforts se poursuivront en 2014 et 2015.


Une croissance en 2012 plus faible que prévu, en France comme en Europe, qui invite à repenser la croissance en 2013

Les chiffres publiés par l’INSEE jeudi 14 février 2013 viennent confirmer que « la croissance en France, en Europe et dans le monde est plus faible que prévu » (PM, 13/02/13). Ils constatent en effet un recul du PIB français de 0,3% au quatrième trimestre 2012, par rapport au trimestre précédent, et une croissance nulle sur l'année 2012.

Ce phénomène est européen, voire mondial. Au quatrième trimestre :
L’Allemagne a vu son PIB se contracter de -0,6%, soit deux fois plus que la France, l’Italie de -0,9%, l’Espagne de -0,7% ;
Au total, la zone euro connait une contraction de l’activité au quatrième trimestre de             -0,6%. La situation n’est pas meilleure dans l’Europe à 27 (contraction du PIB du Royaume-Uni de -0,3%).
Le Japon a également vu son PIB se contracter légèrement au 4e trimestre et les Etats-Unis connaissent un ralentissement.

EN CHIFFRES
Croissance PIB 2007-2012 : - 1 Md € (de 1 801 en 2007 à 1 800 Mds € 2012, en euros constants 2005)
Croissance 2011 : +1,7%
Croissance 2010 : +1,5%
Croissance 2009 : -2,7%
Croissance 2008 : -0,1%
Source : INSEE
Sur l’ensemble de l’année 2012, les trois premiers trimestres ont aussi été révisés à la baisse :
Les deux premiers trimestres affichent des performances négatives : -0,1% pour le premier trimestre, -0,1% pour le second.
Le trimestre qui résiste le mieux est le troisième : + 0,1%.

La croissance en 2012 a particulièrement pâti de l’atonie de la zone UE, la conséquence en étant une faible progression de nos exportations à destinations de nos principaux partenaires commerciaux - +0,3%, contre +8,1% pour les exportations vers les pays tiers.

Elle a aussi souffert d’une réduction des stocks (contribution à la croissance de -1,1%), reconstitués en 2011 (+0,8%).

Ces résultats constituent un premier élément invitant à ce que la prévision de croissance à 0,8% en 2013 soit « repensée » (P. Moscovici, 14/02/13). Le prochain élément sera le 22 février, la prévision de la Commission européenne sur la croissance et les déficits des pays membres.

Il appartiendra au gouvernement, comme chaque année au début du printemps, de préparer un « programme de stabilité » et, dans ce cadre, d’actualiser sa prévision de croissance pour 2013. Ce programme sera débattu au Parlement au mois d’avril et transmis à la Commission européenne au plus tard à la fin de ce même mois.

La politique conduite par le gouvernement doit à la fois veiller à la « lutte contre les déficits » et aux conditions de la croissance (P. Moscovici, 14/02/13).   

Ce contexte difficile confirme la pertinence de la stratégie de redressement engagée par le gouvernement, conciliant sérieux budgétaire, politique de croissance et souci de justice

La politique économique et budgétaire du gouvernement n’a pas pour objectif d’« ajouter de l'austérité aux difficultés d'aujourd'hui » (P. Moscovici, 14/02/13). Au contraire, les choix économiques et budgétaires effectués ont été fait au nom de la justice et avec le souci de la croissance.

Pour préserver la consommation, la nécessaire augmentation des recettes a concentré l’effort sur les Français les plus riches et préservé les Français les plus modestes, qui consomment le plus.

S’agissant des entreprises, le CICE aura un effet positif dès 2013 sur l’investissement, et les PME pourront disposer sans délai de l’avantage de trésorerie, grâce au mécanisme de préfinancement mis en œuvre via la BPI.

La politique active en faveur du commerce extérieur, mobilisant davantage les réseaux diplomatiques, rénovant les outils, ciblant les produits prioritaires et orientant les efforts vers de nouveaux pays-cibles, permettra également de trouver de nouveaux relais de croissance.

Toutes les politiques conduites par le gouvernement s’inscrivent dans cette même stratégie.

Une trajectoire budgétaire globale confirmée

L’objectif 2012 sera tenu

Les chiffres publiés par l’INSEE ne remettent pas en cause les prévisions quant au déficit 2012.

L’objectif sera tenu. Cela tient à un effort structurel jamais vu depuis près de 20 ans, comme l’a souligné la Cour des comptes dans son rapport annuel.

L’objectif 2013 sera discuté au niveau européen, l’équilibre en 2017 maintenu

La discussion sur le déficit public aura lieu au niveau européen (cf. supra).

La France ne sera pas loin de son objectif des 3% pour 2013. Pour rappel, le gouvernement a trouvé à son installation une situation très dégradée : le déficit public était de 5,2 % de la richesse nationale en 2011.

L’essentiel à plus long-terme est le cap que la France s’est fixé : il faut redresser les comptes publics et revenir à l’équilibre budgétaire d’ici la fin de la législature. Il ne varie pas.

Pour y parvenir, des efforts d’économies très importants ont ainsi été mis en œuvre : il est indispensable de désendetter durablement notre pays.
Le budget 2013 représente un effort « sans précédent », qualifié comme tel par la Cour des comptes : 2 points de PIB d’ajustement structurel en un an.
Il met en œuvre des économies de 10 milliards d’euros.
Pour éviter les dérapages en cours d’année, un surgel de crédits de 2 milliards d’euros, qui s’ajoute au gel prévu dans le budget initial, a été décidé.

Comme prévu, ces efforts se poursuivront en 2014 et 2015, pour financer le soutien à notre compétitivité et dans le souci de moderniser l’action publique :
Les économies demandées seront recherchées en réformant en profondeur nos politiques publiques, en limitant les doublons et les enchevêtrements de compétences ;
Un effort supplémentaire sera fourni par les collectivités locales, pour 2014 et 2015 : leurs dotations baisseront de 1,5 Mds € en 2014 et de 1,5 Mds € en 2015 ;
L’évaluation de 40 politiques publiques a enfin été lancée. A titre d’exemple, la réforme des aides aux entreprises permettra de dégager 1 milliard d’euros dès 2014. D’autres chantiers sont ouverts comme la réforme de notre politique familiale ou la réforme de la formation professionnelle.