mardi 29 juin 2010

Parc naturel régional "Golfe du Morbihan" : donnez votre avis

"La région Bretagne coordonne la procédure du classement du PNR du Golfe du Morbihan. Pour voir le jour le projet doit franchir les étapes obligées, notamment l'enquête publique : jusqu'au 19 juillet 2010 chacun peut exprimer son avis sur le projet, et ses suggestions, dans les mairies des communes du territoire du futur parc."

Tous les documents permettant de bien s'informer sur le projet (Charte, plan du parc, avis d'enquête publique indiquant les jours et heures de rencontre avec les commissaires enquêteurs etc...) peuvent être consultés sur le site spécifique de la région Bretagne.

En ce qui concerne Vannes les commissaires enquêteurs accueilleront le public à la mairie le vendredi 16 juillet, de 14 h à 17 h . C'est bref ...!

A noter qu'à Vannes seuls les espaces protégés au titre de la loi littorale et des espaces ruraux périphériques sont inclus dans le périmètre du parc, comme le montre bien le plan. La ville de Vannes est à la fois "Commune du Parc" et "Ville coeur du territoire" par son importance économique,touristique, historique, culturelle... Afin de préciser les modalités du partenariat entre la ville de Vannes et le Parc pour la bonne mise en oeuvre des orientations de la Charte, une convention de moyens sera proposée.

mercredi 23 juin 2010

MEMOIRE COURTE ET NEPOTISME

La mairie de Vannes a, selon la presse, un nouveau directeur de cabinet. Le poste était vacant depuis mars 2008. Ce vide serait aujourd’hui comblé. François Goulard y aurait nommé Jean-Baptiste Goulard, son fils.

Le père a sans doute oublié ses propos quand le président Sarkozy, dans un cas similaire de népotisme, tentait d’imposer son fils Jean à la tête de l’EPAD. Ainsi François Goulard en octobre 2009 sur France Inter déclarait que l’affaire Jean Sarkozy créait « un trouble dans l’opinion » ajoutant « on a une espèce de hiatus qui tient à la pratique institutionnelle de Nicolas Sarkozy ».

Le parti socialiste dénonce ces pratiques qui privilégient les intérêts individuels et familiaux et donnent une image détestable de la pratique du pouvoir alors même que la morale publique est une exigence fondamentale chez nos concitoyens.

La section de Vannes du parti socialiste demande que soient rendues publiques les conditions dans lesquelles serait intervenu un tel recrutement ainsi que le type de contrat de travail et notamment la rémunération et autres avantages associés.

Les Vannetaises et les Vannetais s’interrogent et peuvent légitimement espérer que François Goulard s’exprime sur le sujet en annonçant que de telles pratiques ne sauraient avoir cours dans notre ville et en conséquence démente officiellement l’arrivée du fils Goulard dans le cabinet du père, François Goulard.

dimanche 20 juin 2010

Que la retraite de Sarkozy soit sa Bérézina...

ou Trois bonnes raisons de manifester ce 24 juin

Il ya trois bonnes raisons de manifester ce 24 juin aux côtés des syndicats contre la réforme des retraites voulue par le gouvernement.

La première bonne raison est l’obligation de combattre une réforme injuste parce qu’elle fait porter l’essentiel du fardeau par le monde du travail en persistant à protéger celui de la finance, celui qui gagne de l’argent en dormant et en ne se levant pas tôt. Au-delà de cette injustice qui est un marqueur de cette droite arrogante et méprisante (suite hôtelière plus royale que républicaine, cigares de pharaon, cumul emploi/retraite,…), cette réforme qui n’est pas financée conduira à rouvrir le dossier dans 4 ou 5 ans. Si la droite est encore au pouvoir, elle avancera cette conclusion que, décidément, le système par répartition ne fonctionne pas et que le passage en capitalisation est inexorable. Et le MEDEF d’atteindre enfin son but !

La deuxième bonne raison est qu’il existe un projet alternatif, celui du PS. Il est aux antipodes de celui de la droite et a de nombreuses qualités. D’abord celle clairement affichée de rapprocher la taxation du capital de celle du travail et au-delà de consolider les équilibres du régime général. Ensuite de maintenir les droits actuels tout en les pérennisant et en ouvrant la possibilité de choix individuels. Enfin celle du respect des individus que ce soit dans l’emploi des séniors ou la prise en compte véritable et collective de la pénibilité.

La troisième bonne raison est qu’en manifestant nous démontrerons que la solidarité intergénérationnelle est une réalité porteuse d’avenir. Les actifs y verront que les retraités ne sont pas recroquevillés sur leurs avantages (souvent et malheureusement dérisoires). Les retraités y verront que leurs combats d’hier restent d’actualité et que la relève est assurée dans la défense de cette formidable aventure de la retraite par répartition. Car ce système est par nature l’illustration même de la solidarité entre générations.

Alors, tous à la manifestation du 24 juin.

mardi 15 juin 2010

Le patrimoine urbain de Vannes pourrait-il être menacé ?

La loi de décentralisation du 7 janvier 1983 et la loi "Paysages" du 8 janvier 1993 avaient pour objectif une protection sérieuse du patrimoine urbain et paysager.
Les Zones de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP) ont alors été créées : depuis 83 on en dénombre 600, et 400 projets sont en cours. Dans les ZPPAUP le périmètre de 500 mètres autour des monuments historiques (Périmètre de visibilité) a été remplacé par une protection globale : le visa conforme s'applique sur l'ensemble de la zone, qu'elle renferme ou non un monument historique (Périmètre intelligent). Le système a fait ses preuves ; il permet la concertation entre les maires, les particuliers et les Architectes des bâtiments de France (ABF).
Le "Grenelle 1" puis le "Grenelle 2" ont entrepris de simplifier ces lois. Là comme en d'autres domaines, simplifier signifie en fait réduire ou même supprimer les protections existantes.
"Depuis des mois les verrous tombent un à un, sous la pression immobilière" (1)

Première remise en cause, le 3 août 2009, le Grenelle 1 a remplacé par un avis simple l'avis conforme c'est-à-dire le feu vert des Architectes des bâtiments de France (ABF) dans les ZPPAUP. La décision finale revient au maire, insensible cela va de soi à toute pression.

Dans le Grenelle 2, l'article 14 du projet de loi prévoit la disparition des ZPPAUP au profit des Aires de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine (AMVAP). Le paysage ne figure plus dans l'intitulé. Après la première lecture au Sénat le texte paraissait acceptable aux huit associations de protection du Patrimoine regroupées en un G8 Patrimoine.

En revanche elles estiment que le texte adopté par l'Assemblée met gravement en péril la protection du Patrimoine.
Le Parlement doit à nouveau se prononcer le mercredi 16 juin, sur la version définitive de la Commission mixte paritaire.
Le G8 Patrimoine a écrit le 3 juin aux parlementaires de la Commission mixte paritaire (2).
-Les associations demandent que la référence aux paysages soit rétablie, ainsi que le volet pénal (le texte supprime toute mention des peines encourues en cas d'infraction).
-En cas de recours le texte prévoit que le préfet de région ne consulte plus la Commission régionale du patrimoine et des sites (CRPS) mais une commission constituée par délibération du conseil municipal ou de l'intercommunalité. Cela n'est pas un gage d'impartialité. Le G8 réclame que la consultation de la CRPS soit obligatoire
-Les délais en cas de recours sont irréalistes : un mois pour l'avis simple des ABF et un mois pour que le préfet réunisse la commission consultative et tranche ! En cas d'absence de réponse dans ces délais très courts, le recours est réputé approuvé. Ce n'est pas sérieux. Le délai doit être d'au moins trois mois.
-La disparition de l'avis conforme, l'insuffisance des recours et l'absence de volet pénal mettent à mal la protection des monuments historiques dans les AMVAP, puisqu'ils ne jouissent plus d'une protection particulière.

La modification des AMVAP prévoit un changement similaire applicable aux secteurs sauvegardés. Tout cela est très inquiétant.
Les nouvelles mesures ne priveront-elles pas la ville de Vannes des outils lui permettant de défendre efficacement, de sauvegarder, son patrimoine urbain, en grande partie dans le domaine privé (remparts, maisons en pans de bois, hôtels particuliers ...) ?
"Sans garde-fou efficace, toutes les dérives seront permises" (1)

(1) Journal Le Monde 13/14 juin 2010 (Florence Evin)
(2) Communiqué de presse du G8 Patrimoine
http://www.latribunedelart.com/IMG/pdf/Communique_Presse_G8.pdf

lundi 14 juin 2010

Des quartiers qui vivent

Ménimur était en fête le samedi 12 sous l'égide du Comité organisant le traditionnel Feu de la St Jean.

A partir de 19 h, sur l'Espace des Droits de l'Homme, il était possible de se restaurer tout en assistant aux spectacles variés présentés par plusieurs groupes locaux.
On notait la présence de conseillers municipaux de la Gauche Vannetaise, Nicolas Le Quintrec et Anne Camus.
La soirée se poursuivait par un bal populaire puis, vers 23 h, par le très attendu feu de la St Jean.


Ménimur, un quartier jeune, vivant et sympa.

Le dimanche 13, c'est le Conseil de quartier de l'Est Vannetais qui organisait à Tohannic son cinquième vide-armoires.

L'association a voulu faire de cette manifestation un espace-lieu de rencontre et c'est réussi puisque 200 exposants ont accueilli des centaines voire des milliers de visiteurs.

Le bénéfice permet de financer le bulletin de quartier de l'association et d'offrir du matériel aux enfants des écoles de Vannes-Est, par exemple l'an passé des brassières et gilets de sécurité.
Bravo à Christian Liets, Président, à Louis Bédiot, secrétaire, et à toute leur équipe, pour cette remarquable organisation
.

lundi 7 juin 2010

Ecole publique : rigueur ou sabotage ?

L'école et la République, c'est déjà une longue histoire . La Troisième république en a fait un de ses piliers. Et la gauche au pouvoir a toujours défendu et valorisé l'Ecole de la République, moteur de l'ascenseur social, lieu d'apprentissage de la mixité sociale, vecteur de la liberté individuelle...
Au tout début du premier septennat de François Mitterrand les fêtes du centenaire des lois laïques ont marqué avec éclat cet indéfectible attachement.
Quelques noms de ministres de gauche de l'Education Nationale suffisent à démontrer l'importance accordée à ce secteur : Alain Savary, Jean-Pierre Chevènement, Lionel Jospin, Jack Lang. Des serviteurs chevronnés de l'Etat, des hommes de grande valeur.

Le ministre actuel de l'Education, Luc Chatel, ne se situe manifestement pas dans cette lignée des défenseurs du service public.
Après Xavier Darcos, il a été chargé de mettre en application, dans son domaine, les engagements électoraux de Nicolas Sarkozy, en particulier le non-remplacement d'un fonctionnaire partant en retraite sur deux. La crise et l'endettement de l'Etat n'ont fait que renforcer cette volonté de rigueur, austérité non avouée.

Citons des extraits d'un document interne au Ministère, dévoilé par Le Monde:
* "Contexte : mobiliser les gisements d'efficience visant à respecter la contrainte du non remplacement d'un départ sur deux....sans dégrader les performances globales"
* "Les leviers académiques identifiés :
- augmentation de la taille des classes :relèvement des seuils d'ouverture et de fermeture de classe, regroupement des structures
- réduction du besoin de remplacement
- baisse de la scolarisation à 2 ans
- réduction du volume des décharges non statutaires...
- transformation d'heures- postes en heures supplémentaires année (HSA) "
c'est à dire payer des heures sup. au lieu d'embaucher.
Etc....

M. Chatel est un homme de marketing (il est titulaire d'une maîtrise des sciences de gestion et DESS à la Sorbonne). Il vient du groupe de cosmétiques l'Oréal, d'abord au marketing, puis aux ressources humaines. Tout s'explique. M. Chatel gère son ministère comme il gérerait un "plan social" dans une multinationale. Le vocabulaire utilisé le montre assez : "gisements d'efficience, leviers d'économies, regroupement des structures, ouverture du vivier de remplacement, optimisation du remplacement, réduction des pertes de potentiel, rationalisation de l'offre de formation, etc...."

Il s'agit en fait de supprimer en 2011 de 15 000 à 17 000 postes; 40 000 ont été déjà détruits depuis trois ans, 100 000 depuis 2002 ! Une véritable hémorragie !
Du coup, on ne remplace plus les enseignants absents, on supprime une année de formation pédagogique pour les "apprentis- professeurs" qui seront "livrés" aux élèves sans aucune expérience ( les IUFM disparaissent), on accentue un terrible déficit d'encadrement, facteur du développement de l'indiscipline et de la violence.

Augmenter le nombre d'élèves par classe y compris en maternelle et en primaire, là où se joue pour une grande part l'avenir des enfants, supprimer ou fusionner les petites écoles, en milieu rural notamment, et cela "sans nuire à la qualité de la formation dispensée aux élèves" ? M. Chatel est un humoriste qui s'ignore.

Parmi les "leviers" envisagés on note la mise en cause de la scolarisation en maternelle dès l'âge de deux ans. Déjà, Xavier Darcos ne disait-il pas, en substance, qu' il n'est pas utile d'être à bac + 5 pour changer des couches !
On imagine les problèmes que cette remise en cause posera à des milliers de familles, qui ne trouveront pas de place en crèche. Quant aux jardins d'enfants éventuellement créés, seront-ils publics et gratuits ? Assureront-ils le même rôle social que l'école ?
Donnons la parole à une maîtresse d'école maternelle de notre connaissance :
"Travaillant dans une école à la population très hétérogène, on a noté que les enfants venant de milieux défavorisés font d’énormes progrès et ont tout intérêt à rentrer dès deux ans en école maternelle et c’est un constat unanime. On encourage donc ces familles à mettre très tôt les enfants à l’école, dès lors on peut commencer à travailler avec eux sur la sociabilisation et le langage, etc... Le langage étant la base d’un apprentissage de vie en société. Ce sont des enfants qui arrivent souvent en ayant un problème de communication et une grande pauvreté de langage et qui de ce fait communiquent sur le modèle de la culture télévisuelle qui est fréquemment violente."

Le ministre de l'éducation ne propose nullement un projet à la communauté éducative.
Il raisonne comme "un tiroir caisse", selon l'heureuse expression de Marianne.
Il organise la casse du service public de l'Education Nationale.
Cela aidera-t-il les Français à surmonter la crise globale, économique, sociale, sociétale, morale, qui les assaille ? Permettez-nous d'être convaincus du contraire.

mercredi 2 juin 2010

Conseil municipal du 21 mai

Les élus de la Gauche Vannetaise interpellent la majorité municipale au sujet de deux gros dossiers, qui semblent plutôt "mal engagés" : le quartier nord de la gare et Nouvelle Coutume.

Retrouvez leurs interventions sur
aux dates du 29 mai et du 2 juin.