vendredi 27 mai 2011

Pour agrandir le texte, cliquer deux fois dessus

vendredi 20 mai 2011

Fédération du Morbihan

Section de Vannes

AG du 12 mai. Débat sur le projet pour 2012

Une quarantaine de participants venus des sections de Vannes, Arradon, Sarzeau et Saint-Avé ont participé à cette AG qui a donné lieu à un échange riche.

Les différentes prises de parole ont mis en relief trois approches à partir du texte national.
· autour du contenu du projet, et le questionnement
· les manques et les difficultés de ce projet
· analyse et mise en perspective de l’application du projet

Un consensus s’est établi autour du contenu du projet, présentant un intégral riche. C’est un bon document de début de campagne. Certains en profitent pour saluer le travail de la secrétaire nationale et de son équipe. Ce texte se construit autour du social, de l’éducation, de la fiscalité et de l’économique avec la dimension européenne. La clé de voûte du projet repose sur une Europe forte et une gouvernance monétaire ambitieuse, une BCE moins indépendante, à travers un axe franco-allemand, en appui de la position de principe socio-démocrate adoptée par le PS en lien avec le SPD. Ce texte est une rupture avec le capitalisme, en distinguant bien ce qui répond à l’économie de marché (social-démocratie) et le capitalisme (de droite).
Le projet ne peut être qu’évolutif en fonction du contexte. Il dépendra du candidat de le faire vivre selon différents points d’appui : la situation du moment, le candidat de la droite, des événements extérieurs…
Les média dans leur ensemble reconnaissent que le PS a un programme, c’est important pour l’opinion publique. Ce qui est proposé est solide. Les avis de l’assistance sont partagés quant à la campagne elle-même; devons nous cibler une population particulière de l’électorat ou nous orienter vers une stratégie de communication qui s’adresse à l’ensemble des citoyens ?

La personne qui portera le projet risque de se heurter à certaines difficultés pour sa mise en place. Dans la fiscalité, trois freins sont identifiés : la capacité de nuisance de Bercy avec son fonctionnement interne, la relation avec l’impôt qu’ont les français, et l’économie mondialisée.
Le référendum proposé à la fin de l’année 2012 paraît risqué, et ne justifie pas nécessairement sa mise en place (si la gauche gagne, c’est qu’elle est plébiscitée, si elle perd, la droite ne le fera pas).

Un certain questionnement reste en suspend à la lecture du texte.
Sur la dimension internationale, que doit-on faire face à la consommation des matières premières, quelle continuité de production, quelle cohérence géopolitique doit-on adopter ?
L’économie doit être source de création d’emploi. Comment trouver des solutions pour créer du travail ?
Le fait de s’appuyer sur une croissance de 2,.5% reste trop aléatoire, un taux de croissance ne se décrète pas, on est sur un pari. Il est nécessaire de valoriser les PME avec un soutien comme a su le faire l’Allemagne.

Pour quelques militants le projet apparaît pas assez audacieux, nous ne sommes pas devant un projet de rupture. La crise aurait pu permettre d’aller plus loin. On avait la possibilité de faire mieux. Il n’y a rien sur la réduction du temps de travail. Nous ne sommes pas sur une politique active de création d’emploi. Nous n’avons pas de proposition concrète : exemple sur la hausse des loyers.

Ce texte devrait susciter une réaction favorable de nos futurs partenaires, il permet de travailler ensemble pour gouverner le pays demain. C’est un document assez raisonnable, qui offre la possibilité de rassembler les trois blocs politiques de gauche : les écologistes (pas loin d’un accord de société sur le nucléaire), le bloc républicain et le bloc plus radical de gauche avec la rupture du capitalisme. Nous sommes en train de construire un pont avec les futurs alliés. Ce projet est aussi révélateur des différents courants au sein du PS.

En conclusion : ce texte devra être porté par un candidat(e), c’est une plateforme à une bataille culturelle. Il marque une opposition entre deux visions du monde, c’est l’affirmation de nos valeurs, c’est un combat de la sphère publique à la sphère privée. Le rapport à l’impôt est une ligne de fracture. C’est envoyer un message des priorités aux français. On renvoie la droite dans sa position. L’élection présidentielle c’est la rencontre entre un candidat(e) et les français. Avoir un cap très fort, donner des mesures symboles fortes, prendre dès le début des mesures fortes.

mercredi 4 mai 2011

Le projet socialiste pour 2012


Découvrez le projet et toutes les propositions
du Parti socialiste sur

lundi 2 mai 2011

Les primaires, mode d'emploi

Pour choisir le candidat de la gauche à la présidentielle de 2012, ce sera aux citoyens de gauche d'agir !

Le PS donne aux citoyens un droit nouveau, en organisant avec les partis qui voudront s'y associer, les premières primaires ouvertes. Ces primaires seront ouvertes à tous les électeurs et auront lieu à l'automne


Qui peut voter?
Tous les citoyens français inscrits sur les listes électorales avant le 31 décembre 2010. Et lors de la primaire, il suffira de s'acquitter d'une participation aux frais d'organisation de 1 € minimum et de signer une charte d'adhésion aux valeurs de la gauche.
Pourront également voter tous les mineurs qui auront 18 ans au moment de la présidentielle, ainsi que les mineurs et les étrangers membres du PS ou du MJS.


Comment ça marche?
Les candidatures seront déposées entre le 28 juin et le 13 juillet, et les primaires auront lieu les dimanches 9 et 16 octobre. Une convention d’investiture et de rassemblement se tiendra à l’issue du scrutin.


Où voter?
La demande a été faite à la Mairie* de Vannes pour que six bureaux de vote soient installés sur la commune de Vannes. Vous trouverez prochainement sur notre blog le lieu de votre bureau de vote pour les primaires.


Qui peut se présenter à ces primaires ?
La règle de parrainage pour les candidats membres du PS est la suivante : 5% des parlementaires socialistes (soit 17 parrainages), ou 5% des membres titulaires du Conseil national (soit 16 parrainages), ou 5% des conseiller-e-s régionaux ou généraux socialistes (soit 100 parrainages) issus d’au moins 10 départements et 4 régions, ou 5% des maires socialistes des villes de plus de 10.000 habitants (soit 16 parrainages) issus d’au moins 4 régions. Un seul parrainage par personne sera autorisé.
Les autres partis qui décideraient de participer à ces primaires fixeront eux mêmes les règles pour être candidats.
* Un courrier a été adressé à Monsieur de Maire de Vannes en date du 23 avril, pour demander la mise à disposition de 6 salles dans des locaux municipaux afin que puisse se tenir le vote sur la ville les 9 et 16 octobre.