Le mardi 22 mars, au Palais des Arts de Vannes, durant deux heures, les deux candidats en lice au second tour ont répondu aux questions des journalistes de Ty Télé, du Télégramme, du Mensuel du Golfe ainsi qu'à des questions du public.
Le débat était diffusé en direct sur Ty Télé, et l'a été de nouveau à 22 h 30.
Le débat était diffusé en direct sur Ty Télé, et l'a été de nouveau à 22 h 30.
En réponse à une question, François Goulard a annoncé que s'il était élu conseiller général, il resterait maire (cela impliquant qu'il abandonne son mandat de député ). S'il devenait président du conseil général (sans être pour l'instant candidat...) il abandonnerait la fonction de maire, comme la loi l'y oblige, et probablement celle de président de l'agglo, tout en restant député...
Le thème préféré, sinon le seul, de François Goulard était, comme déjà lors du débat du 15 mars, sa volonté de poursuivre la "bonne gestion" de la majorité départementale sortante.
Une gestion très rigoureuse permettant de faire des économies sur certaines dépenses (lesquelles ? Nous ne le saurons pas...) afin de pouvoir intervenir financièrement dans des domaines "hors compétences obligatoires".
Cette "bonne gestion" est bien entendu opposée à celle des départements bretons voisins, gérés par la gauche et dont les habitants croulent sous les impôts !
Regardons les chiffres d'un peu plus près; ils ne montrent pas exactement cela :
Pour les impôts, la moyenne des trois départements de gauche (22, 29 et 35) est de 513 euros par habitant soit supérieure de 2,1% au 502 euros du Morbihan.
Mais, pour la politique sociale, les trois départements de gauche versent en moyenne 331 euros par habitant là où le Morbihan n’intervient qu’à hauteur de 294 euros soit 12% de moins.
Le résultat comptable des 4 départements étant équilibré par obligation légale, la droite morbihannaise utilise donc votre argent ailleurs que dans la compétence prioritaire du Conseil général, le social.
Face à François Goulard, homme politique professionnel très expérimenté, Nicolas Le Quintrec a trouvé le ton, le rythme, l'intensité qui convenaient. Il a très bien tenu sa partie.
Il a montré une solide connaissance des dossiers. Il a su communiquer ses convictions d'homme de gauche, qui accorde une très grande importance à la fonction sociale du département, sa principale compétence obligatoire.
Il ferait (il fera ...) un excellent conseiller général, capable d'apporter son dynamisme et son volontarisme à une assemblée qui en a bien besoin, pour un nouvel élan citoyen.