lundi 29 mars 2010

Vannes : un budget 2010 minimaliste

Les élus de la Gauche Vannetaise analysent sur leur blog le budget 2010 de la ville de Vannes.
Pour en savoir plus cliquez ici.

dimanche 28 mars 2010

La belle équipe

Cinq jours après l’incontestable succès de la liste conduite par Jean-Yves Le Drian obtenu dans les urnes de Bretagne le 21 mars dernier, les 83 membres du Conseil régional ont procédé à l’élection des membres de l’exécutif. Avant de souligner à grands traits la marque originelle de cette nouvelle équipe, il convient de noter que l’élection du nouveau président est le résultat du vote unanime de sa liste et du refus de vote de l’UMP (Bernadette Malgorn) et d’Europe Ecologie (Guy Hascoët).

Dès lors qu’il n’y avait qu’un seul candidat à postuler à la présidence, c’est, de la part de l’UMP, une position sans surprise qui lui permet de reconnaître sa défaite tout en évitant d’avoir à se compter, tant les divergences sont grandes dans le camp de la droite. À cet égard, le refus de vote d’Europe Ecologie, calquant ainsi sa position sur celle de l’UMP, mérite d’être notée quand on se souvient que, le 18 février à Vannes, un ténor d’Europe Ecologie clamait que « le PS et l’UMP c’est la même chose ».


Au lieu de faire front commun avec une majorité présidentielle que les Bretons ont largement rejetée, ce mouvement écologiste pouvait opter pour l’abstention afin de laisser une porte entrouverte pour l’avenir au lieu de la claquer. Gageons que, dans les mois qui viennent, on saura trouver les gestes permettant un rapprochement, car nul ne saurait douter que les écologistes sont de cette grande famille de gauche qui, comme toute famille, adore cultiver de petites querelles.

Revenons à l’essentiel : la Région se met en ordre de marche pour affronter les grands défis que la Bretagne va devoir relever pour les quatre prochaines années. La marque de fabrique de ce nouvel exécutif, c’est d’abord un grand renouvellement, à hauteur de 50%. C’est ensuite un fort rajeunissement et notamment dans les présidences de commissions, avec une moyenne d’âge de 40 ans. Ce n’est nullement un quelconque effet de mode, ce fameux jeunisme, mais une volonté de mise en perspective, en privilégiant le potentiel qu’offre la dynamique intergénérationnelle.

C’est de façon plus générale, le respect et la concrétisation des engagements de campagne. Sans s’arrêter à toutes les vice-présidences, il faut noter que les deux premières sont dédiées à la jeunesse et à l’agriculture et que la troisième concerne l’identité bretonne. Quant aux autres vice-présidences et présidences de commission, c’est la traduction par la preuve des priorités arrêtées dans le projet « La Bretagne solidaire, créative et responsable ».

Composition de l’exécutif régional


Le président
Jean-Yves Le Drian Président du Conseil régional

Les quinze vice-présidents
-Sylvie Robert Première vice-présidente chargée de la jeunesse
-Michel Morin Deuxième vice-président chargé de l'agriculture et de l'agro-alimentaire
-Lena Louarn Troisième vice-présidente chargée des langues de Bretagne
-Gérard Lahellec Quatrième vice-président chargé de la mobilité et des transports
-Marie-Pierre Rouger Cinquième vice-présidente chargée des lycées et de la qualité du bâti
-Thierry Burlot Sixième vice-président chargé de l'eau, de l'environnement et de la biodiversité
-Isabelle Thomas Septième vice-présidente chargée de la mer et de la protection du littoral
-Gwenegan Bui Huitième vice-président chargé de la politique territoriale et du numérique
-Georgette Bréard Neuvième vice-présidente chargée de la formation tout au long de la vie et de l'apprentissage
-Jean-Michel Le Boulanger Dixième vice-président chargé de la culture et des pratiques culturelles
-Gaëlle Abily Onzième vice-présidente chargée de l'égalité des droits et de l'innovation sociale
-Bernard Pouliquen Douzième vice-président chargé de l'enseignement supérieur et de la recherche
-Maria Vadillo Treizième vice-présidente chargée du tourisme et du patrimoine
-Daniel Gilles Quatorzième vice-président chargé des sports
-Pierrick Massiot Quinzième vice-président chargé des finances et des affaires générales.

Les présidents de commission (en attente du vote qui interviendra le 15 avril prochain)
-Forough Salami Présidente de la commission formation, déléguée à la vie lycéenne
-Loïg Chesnais-Girard Président de la commission économie, délégué à l'innovation et à l'économie sociale et solidaire
-Dominique Ramard Président de la commission aménagement du territoire, délégué au centre-Bretagne
-Béatrice Le Marre Présidente de la commission solidarité, délégué au logement et à la santé
-Pierre Karleskind Président de la commission finance, délégué aux affaires européennes

Les délégations spécifiques
-Daniel Cueff Délégué à l'Eco Faur et à l'Etablissement public foncier
-Gérard Mével Délégué à l'Agenda 21
-Thierry Meuriot Délégué à l'Agence économique de Bretagne
-Kaourintine Hulaud Déléguée à la maison de la Bretagne à Paris

mercredi 24 mars 2010

Je ne connais pas de vainqueur que la victoire ait mis d'humeur chagrine

(Eric Tabarly, Mémoires du large)

Dimanche 21 mars 2010, le Parti socialiste et ses partenaires ont remporté une incontestable victoire. L'avenir des régions était bien sûr l’enjeu de cette élection mais on ne peut s’empêcher de relever que la gauche représente la majorité absolue au plan national. Le rassemblement conduit par Jean-Yves Le Drian arrive même en tête dans le Morbihan et à Vannes, terre de mission qui le devient un peu moins à chaque élection. Événement majeur qui ne doit pas nous aveugler mais au contraire nous obliger à analyser avec lucidité ces résultats.

Les quartiers où la crise, additionnée à une politique gouvernementale profondément injuste et inefficace, frappe le plus durement sont précisément ceux où l’abstention reste la plus élevée. Cette remarque s'applique à Vannes comme au plan national. Nous, gens de gauche, devons tenir compte de cet avertissement sans frais. Et ce serait trahir nos convictions que l’ignorer. Car après avoir été trompés et abandonnés par Sarkozy, ces quartiers pourraient bien être tentés d'utiliser alors massivement le bulletin des extrêmes, notamment celui du Front National, pour exprimer l'ampleur de leur désespérance.

Au-delà de ce péril qu’il nous faut garder chevillé au corps, c’est un message d’espoir que les Français nous ont adressé. Et ce dernier s’adresse également à nous, socialistes vannetais, puisque nos électeurs nous ont accordé plus de suffrages qu'à l'UMP. Ne nous livrons pas au futile exercice de l'oracle. Leur appel est simple : « Donnez nous envie et raison de renouveler ce choix ! ».

L’an prochain, l'actualité politique sera marquée par les élections cantonales au terme desquelles il n’est nullement déraisonnable d’espérer, pour la première fois, conquérir le Conseil général du Morbihan. En 2012, ce seront les élections présidentielles bien sûr mais aussi législatives où la circonscription de Vannes pourrait constituer un enjeu symbolique dans la bataille droite-gauche. Puis en 2014, les municipales où s’affronteront deux logiques : celle du maire sortant accroché comme une bernique à son rocher libéral, et celle de nos candidats dont le projet sera orienté vers ce qui fait le plus défaut aujourd’hui à Vannes, une grande politique de développement durable, solidaire et démocratique.

mardi 23 mars 2010

Large mobilisation aux côtés des syndicats.

Les syndicats organisateurs de la journée d’action interprofessionnelle du 23 mars ont appelé à la mobilisation contre la politique du gouvernement en matière d'emploi, de salaires, de conditions de travail, de pouvoir d'achat, de services publics et de retraites. Ils protestent contre le simulacre de concertation sociale lancée le 15 février dernier par le Président de la République et son gouvernement. Le Président avait annoncé, à cette occasion, de multiples négociations (sur la pénibilité, sur les fins de droit, sur le partage des profits). Si des discussions ont eu lieu, elles ont toutes fonctionné sur le modèle du « j’écoute mais je ne tiens pas compte » cher au Président de la République. Dans l’intervalle, aucune mesure n’a été prise pour aider les Français à traverser la crise.
Le Parti socialiste rappelle qu’il a demandé, notamment sur le dossier des retraites, une vraie concertation sociale entre le gouvernement, les organisations syndicales et les représentants du patronat pour une réforme juste pour les salariés et pour le niveau de vie des retraités.
La politique du gouvernement a été lourdement sanctionnée lors des élections régionales. Les Français souhaitent un changement de politique alors que le gouvernement refuse d’entendre ce message et semble décidé à continuer, voire à amplifier, sa politique d’austérité. Cette manifestation a été l’occasion de rappeler le gouvernement à ses responsabilités.

A Vannes, plus de 2000 (selon la presse) à 3500 manifestants (selon les syndicats), salariés du privé, fonctionnaires (y compris pompiers et policiers), retraités, se sont rassemblés sur l'Esplanade du Port et ont parcouru les rues de la ville, pour terminer la manifestation par la lecture de leurs revendications devant la mairie.
Les socialistes, bien représentés, soutenaient cette action.










lundi 22 mars 2010

Essai confirmé !

Le projet porté par la liste de rassemblement menée par Jean-Yves Le Drian a recueilli le 21 mars plus de 50% des suffrages des électeurs et électrices en Bretagne. "Ce succès nous engage fortement pour l'avenir" a souligné Jean-Yves Le Drian. Le contrat de confiance est renouvelé!

Les résultats :
Région
Inscrits 2 333 285
Exprimés 1 242 987
Jean-Yves Le Drian : 600 260 : 50, 27% soit 52 élu(e)s
Bernadette Malgorn : 386 394 : 32, 36 soit 20 élu(e)s
Guy Hascoët 207 435 : 17, 37 % soit 11 élu(e)s

Morbihan :
Inscrits 541 868
Exprimés : 272 197
Jean-Yves Le Drian : 134 507 : 49,42% soit 12 élu(e)s
Bernadette Malgorn : 92 932 : 34,14% soit 5 élu(e)s
Guy Hascouet : 44 758 : 16,44% soit 2 élu(e)s



A Vannes la liste de J-Y Le Drian reste en tête (43,52%) , comme au premier tour; l’écart avec la liste UMP (40,08%) est accru de 1,13% et atteint 3,44% !
Pas si mal ...Juste récompense d’une campagne active .
Merci aux militants, aux sympathisants et bien entendu merci aux électeurs qui ont fait confiance à Jean-Yves Le Drian et à son équipe.

vendredi 19 mars 2010

21 mars 2010 : un choix décisif pour l’avenir de la Bretagne

Chers habitants du Pays de Vannes,

Dimanche prochain, avec l’ensemble des Bretonnes et des Bretons, vous exercerez cette grande et belle responsabilité d’élire la majorité régionale qui vous représentera jusqu’en 2014 et donc le président du futur conseil régional.
A quelques jours de ce tournant crucial, je veux vous redire l’ambition que j’entends porter dans l’intérêt général de notre région. Un territoire auquel nous sommes tous profondément attachés et dont le Pays de Vannes symbolise toute la richesse et toute la diversité.

De nombreux défis nous attendent, qui concernent toute la Bretagne mais plus particulièrement cet espace si unique du Golfe du Morbihan. Des défis majeurs qui exigent une vision globale, des engagements précis et des actions ciblées. Des défis, enfin, qui nous imposent d’être rassemblés et de promouvoir une démocratie régionale exemplaire et loyale, celle-là même qui a permis de remettre la Bretagne en mouvement depuis 2004.

Après l’échec du sommet de Copenhague et la faillite des États, il importe désormais que les collectivités locales et les régions prennent le relais en mettant en œuvre des plans d’actions concrets et cohérents afin d’atteindre les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Dans cet esprit, la vulnérabilité de la Bretagne, hélas déjà maintes fois éprouvée, ne doit pas servir de prétexte à des politiques obsolètes et néfastes qui conduiraient soit à une gestion administrée et recentralisée, soit à une décroissance économique dont les dégâts humains et sociaux seraient catastrophiques.

Tout au contraire, il s’agit d’engager la métamorphose de l’économie régionale autour de trois principes fondamentaux : la durabilité écologique, la solidarité sociale et territoriale, l’ouverture sur le monde. Car ce que nous apprend la lutte contre le changement climatique, c’est qu’elle est porteuse d’une réorganisation profonde de notre société, à l’échelle régionale et internationale, qui dépasse de loin le critère très étroit des quantités de CO2.

Ainsi, en nouant une nouvelle alliance avec les agriculteurs (autonomie des exploitations, croissance de l’agriculture biologique, refus des OGM, contractualisation réciproque), en établissant une stratégie régionale intégrée pour la reconquête de la qualité de l’eau, en soutenant l’urbanisme durable (préservation du foncier, trame verte et bleue de la biodiversité), nous pourrons atteindre l’objectif de -30% d’émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020, préserver l’attractivité de notre région, renforcer sa diversité économique et consolider les équilibres sociaux, générationnels et territoriaux. Et c’est dans cet esprit que je m’engage à soutenir le projet de Parc Naturel Régional du Golfe du Morbihan.

Avec l’ensemble de mon équipe, composée de socialistes, de communistes, d’écologistes et de personnalités qualifiées, je veux protéger la Bretagne des fractures inacceptables, nées de l’abandon au marché et favorisées par des politiques gouvernementales particulièrement injustes et rétrogrades. Avec vous, je veux porter l’élan d’une Bretagne fière d’elle-même, qui fait confiance à ses habitants et qui regarde l’avenir avec espoir.

Une région ne peut pas tout, mais en mobilisant toutes ses ressources et ses talents, elle peut beaucoup. Nous disposons en effet de nombreux atouts pour affronter ces défis avec enthousiasme et sérénité.

J’ai confiance en notre engagement au service de la solidarité, notre envie de créativité et notre sens des responsabilités.
J’ai confiance en notre force collective.
J’ai confiance en vous.


Bevet Breizh ! Vive la Bretagne !

Jean-Yves Le Drian

Le meeting de Rennes, le jeudi 18 mars, a rassemblé un millier de personnes à la Halle Martenot, autour des candidats socialistes, communistes, écologistes et personnalités qualifiées de la liste de rassemblement conduite par Jean-Yves Le Drian.

L'hommage de Simon Uzenat à Jacqueline Chevé

Lundi matin, la République et la Bretagne ont perdu l’une de leurs combattantes les plus acharnées. Jacqueline Chevé nous a quittés brutalement, au milieu d’une campagne électorale dont elle était la fervente représentante dans le sud des Côtes d’Armor.

En tant qu’ancien collaborateur, je garde d’elle le souvenir vivace d’une femme résolue, convaincue que seul l’intérêt général devait guider l’action publique. Son engagement social, à la fois professionnel et politique, a constitué le fil rouge d’une vie marquée par le goût des autres.

Citoyenne engagée, élue locale, régionale puis parlementaire, son combat pour le centre-Bretagne demeurait - et le demeure plus encore aujourd’hui - une source d’inspiration pour tous les progressistes qui ne conçoivent le développement que dans le respect des équilibres sociaux et de la solidarité territoriale. Le 4 février dernier, elle rencontrait ainsi le président de la cour d’appel de Rennes pour obtenir de la justice républicaine qu’elle n’abandonne pas, elle aussi, ce cœur de Bretagne où résonnent les voix de milliers de citoyens dans la détresse.

Tournée en permanence vers l’avenir, elle se passionnait pour l’action de terrain, celle qui permet de changer la vie des gens et de rendre la société plus juste.

Son départ prématuré attriste beaucoup de Bretonnes et de Bretons, notamment ceux du Pays de Loudéac pour lesquels elle représentait l’espoir du changement, le symbole d’une démocratie renouvelée et apaisée. Dans cette épreuve, je veux ici adresser toutes mes pensées à sa famille, son mari Philippe, son fils Romain et sa fille Marine. Je tiens également à y associer mes anciens collègues, Olivier, Anthony et Isabelle.

Bouleversé par cette disparition, je crois toutefois que Jacqueline ne souhaiterait qu’une seule chose : poursuivre la campagne avec encore plus d’énergie afin de signer une belle victoire dimanche prochain. Une victoire que la gauche rassemblée, celle qui veut donner une place à chacun, pourra lui dédier.

Simon Uzenat

Une cérémonie se déroulera ce matin, 19 mars, au Palais des Congrès de Loudéac

jeudi 18 mars 2010

Confirmer l'essai !

Vannes, le 17 mars.
Une réunion publique, autour de six des candidats de la liste morbihannaise de Jean-Yves Le Drian, réunit une centaine de militants, de sympathisants, de citoyens soucieux de s'informer. On note la présence de nombreux élus du Pays de Vannes.
Hervé Pellois, président du comité de soutien du pays de Vannes, introduit la réunion et présente les intervenants. Dans l'ordre de leurs interventions : Béatrice Le Marre (PS), Daniel Gilles (PCF), Monique Danion (PS), Anne Camus (BE), Jean-Michel Le Boulanger (Personnalité d'ouverture), et Gildas Dréan (PS).
Dans le cadre de ce blog il n'est pas possible de reprendre l'intégralité de ces prises de parole, argumentées et passionnées.
Essayons d'en retenir l'esprit.
Les partenaires du PS disent leur satisfaction de figurer sur une liste plurielle,
rassemblant dès le premier tour les différentes composantes de la majorité sortante et future . Ils réfutent par leur présence l'idée souvent répandue par nos adversaires d'un PS hégémonique .
Un projet élaboré collectivement, une équipe rassemblée et solidaire, un président volontaire, compétent et accessible, un vrai "patron" pour la Bretagne, comme le qualifie J-M Le Boulanger...

Les grands thèmes de la campagne, déjà largement développés avant le premier tour, sont bien entendus abordés :
-La Bretagne solidaire : solidarité entre les territoires, entre les générations, une Bretagne qui se mobilise pour l'avenir de ses jeunes. Solidarité avec les personnes en difficulté, avec les professions malmenées par la crise....
-La Bretagne créative , innovante, par les nouvelles technologies informatiques et numériques, le très haut débit; par l'action poursuivie et développée au niveau de la formation générale et professionnelle ; par l'aide aux entreprises innovantes...
Bretagne créative également sur le plan culturel, qu'il s'agisse de la soi-disant "grande" culture ou de la culture dite "populaire" si vivante dans notre région
par la langue, la musique, les chants, les danses..., par les patrimoines historiques et naturels.
Oserons-nous parler "d'identité bretonne" ?
-La Bretagne responsable, dans ses choix de développement, une région éco-pionnièree qui fait par exemple de la reconquête de la qualité de l'eau un enjeu de société et veut réaliser une "nouvelle alliance" avec les agriculteurs.
Pour assumer pleinement ses responsabilités la région doit disposer de compétences à la hauteur du fait
régional et surtout des moyens financiers adéquats.
Le projet de réforme territoriale actuellement à l'étude est très inquiétant car il remet radicalement en cause la capacité de la région à agir.

Tous les participants à cette soirée du 17 mars ont forcément une question en tête :
"Pourquoi les deux listes de J-Y Le Drian et d' Europe-Ecologie n'ont-elles pas fusionné le lundi 15, comme partout ailleurs ?"
Des réponses claires ont été apportées, aussi bien par
Daniel Gilles, qui a participé aux négociations que par Béatrice Le Marre, n° 2 de la liste de J-Y Le Drian.
Les négociations, qui se sont déroulées dans un climat tendu, n'ont pas achoppé sur autre chose que sur le nombre de places éligibles attribuées à Europe-Ecologie.
Guy Hascouët en voulait 14, Jean-Yves Le Drian en proposait 10 puis a accepté d'aller jusqu'à 11, voire 12. Ces concessions n'ont pas suffi.

Citons Béatrice Le Marre :
"Notre problème, ce n’est ni Europe Ecologie ni ses composantes et encore moins ses acteurs. Notre difficulté c’est une tête de liste qui est sur une stratégie personnelle qui, lorsque les sondages l’évaluaient entre 18 et 20%, avait déjà commandé son costume de président de région. Et, lorsque ce score de 20%, faute au réchauffement climatique peut être, a fondu pour descendre à 12%, il en a conçu une terrible amertume de ne pouvoir être khalife à la place du khalife. Et sans doute, pour un problème d’ego, lui est-il insupportable d’être second couteau. D’ailleurs en 2004 au congrès des Verts à Reims (lieu redoutable de tous les congrès), battu à l’élection de secrétaire national des Verts, il démissionne refusant depuis d’être encarté. La question que se pose désormais toute la Bretagne est : Guy Hascoët va-t-il siéger au Conseil s’il n’en est le président ?"

"Vous l’avez compris, notre adversaire ce n’est pas Europe Ecologie bien sûr car notre travail quotidien dans nos collectivités nous rappellerait bien vite à la réalité. Notre adversaire c’est celui de toujours, cette droite, cette vieille droite française, jacobine et recentralisatrice, ancrée dans son refus d’une nécessaire régulation, démontrant en pleine période de crise sa sempiternelle idéologie de privatisation des profits et de socialisation des pertes. Cet adversaire est personnifié ici par Bernadette Malgorn"

Laissons le mot de la fin à Gildas Dréan :

"Passons à l’essentiel.
La victoire se joue dimanche prochain. Nous avons deux défis à relever : l’abstention , battre la droite.
-L’abstention nous interpelle tous. Essayons de convaincre les abstentionnistes de participer au scrutin du 21 mars.
-Battre la droite : Ce deuxième tour, c’est la confrontation de deux ambitions et de deux méthodes.
*D’un côté, une Bretagne passéiste, aux ordres de Paris, dirigée par une Préfète qui n’hésite pas recourir à la force contre l’expression de notre jeunesse.
*De l’autre, une volonté de construire une Bretagne forte, une Bretagne consciente de son identité et de son potentiel.
Une Bretagne qui pense que sa jeunesse est un atout. La jeunesse est « la première énergie renouvelable » de cette Bretagne.
Une Bretagne ouverte sur le monde, prête à assumer, plus encore, la charge de son développement et de son rayonnement.
Il reste encore beaucoup de travail à faire. C’est pourquoi notre nouveau projet élaboré et construit en Bretagne, s’inscrit dans la continuité de l’action entreprise, et donne un nouveau souffle, une nouvelle dynamique, pour continuer à faire bouger la BRETAGNE .
Avec vous, nous mettrons la Bretagne en mouvement. Notre but est de repenser un modèle développement durable et de progrès social pour notre région.

Chers amis, ne nous endormons pas sur les résultats du 1er tour.
Ne lâchons rien !
La Bretagne nous attend .
La Bretagne a besoin d’un Président aux qualités reconnues, qui a su écouter, rassembler, animer et qui a remis la Bretagne en Mouvement.
La Bretagne aspire à plus de solidarité, de créativité et de responsabilité.

Tout cela, JEAN-YVES LE DRIAN l’incarne

Alors, dimanche prochain, votez et faites votez « LE DRIAN » "

mercredi 17 mars 2010

mardi 16 mars 2010

Chronique d'une rupture annoncée

Dans un texte intitulé « Que sont nos amis Verts devenus ? », le blog s’interrogeait ce 24 février sur le comportement des Verts et tout particulièrement sur celui de Guy Hascoët, tête de liste d’Europe Ecologie pour la Bretagne. Ainsi le blog rapportait comment Guy Hascoët avait tiré à boulets rouges sur Jean-Yves Le Drian lors d’une réunion publique le 18 février à Vannes. Et le blog de conclure : « Reste cette question en suspens avant le premier tour des régionales : après un mandat dont tous les acteurs de gauche au Conseil régional ont reconnu la qualité du travail commun, l’écoute mutuelle, la volonté partagée de faire avancer la Bretagne, la détermination à définir ensemble une vision d’avenir pour les Bretonnes et les Bretons, quelle a été la motivation profonde d’Europe Ecologie pour prendre le risque d’ébranler cet édifice dont il faut poursuivre la construction ? ».

La réponse à cette question est aujourd’hui claire : Europe Ecologie avait déjà fait le choix d’en découdre jusqu’au bout avec la liste menée par Jean-Yves Le Drian.
Il est vrai qu’à l’époque, les instituts de sondage évaluaient Europe Ecologie entre 18 et 20%. Cela permettait de parler d’une voix forte à son allié traditionnel du mandat précédent. D’une voix un peu moins forte mais malgré tout audible, Guy Hascoët laissait entendre que le costume de président de région était taillé à sa mesure.

Mais les instituts de sondage ne remplacent pas encore les électeurs et le score d’Europe Ecologie, victime du réchauffement climatique peut- être, fondait de 20 à 12%.
Ce qui n’empêchait pas Guy Hascoët de revendiquer 14 postes comme s’il avait réalisé un score de 23%.
Le dilemme auquel était confronté Jean-Yves Le Drian, s’il accédait à une telle demande, était désormais le suivant :
- soit demander aux écologistes de sa liste de bien vouloir céder leur place à Europe Ecologie, c'est-à-dire trahir ceux qui, dès la première heure, lui avaient fait confiance
- soit maintenir ces mêmes écologistes sur la liste mais demander alors aux candidats socialistes de libérer des places réduisant le parti socialiste au rôle de supplétif à la région alors qu’il arrive en tête du premier tour.

Guy Hascoët a mis la liste rassemblée de Jean-Yves Le Drian devant le pire des choix, le choix impossible qui ne pouvait en conséquence qu’être rejeté.

Malgré ce regrettable épisode dont la Bretagne aurait aimé se passer, c’est la même liste d’unité et de rassemblement menée par Jean-Yves Le Drian qui se présente, dimanche 21 mars, devant les électeurs. Et il faut que chacune et chacun d’entre nous gardent présent à l’esprit que les écologistes, au-delà de leur appareil, sont et resteront, nous l’espérons, des partenaires pour une Bretagne ayant le progrès pour horizon.

Notre engagement doit donc être total pour battre notre adversaire de droite, libéral, anti-régionaliste et centralisateur. Notre action, au cours des jours qui nous séparent du scrutin de dimanche, doit donc s’employer à tout mettre en œuvre pour faire gagner la Bretagne solidaire, créative et responsable.

lundi 15 mars 2010

Un premier tour très prometteur

Les supporteurs de la liste de rassemblement de Jean-Yves Le Drian peuvent être satisfaits au soir du premier tour.
Les résultats sur l'ensemble de la Bretagne, dans le Morbihan et dans le pays de Vannes sont bons, plaçant la liste "La Bretagne solidaire, créative et responsable" nettement en tête avec une avance de 13, 46 points pour la région, 12, 25 pour le département, sur la liste UMP.
A Vannes même, la liste de Jean-Yves Le Drian est en tête et devance celle de Bernadette Malgorn de 2,31 points. C'est certes moins que dans le département ou la région, mais c'est à Vannes, ville qui n'est généralement pas réputée pour son orientation à gauche !
De tels chiffres augurent d'un second tour très positif.
Les militants de la section de Vannes et des autres sections du Pays de Vannes, qui se sont bien impliqués dans la campagne, sont très satisfaits de ce résultat. Ils l'ont joyeusement fêté ce dimanche soir, en toute modération cela va de soi...

"Pour autant, nous ne pouvons nous satisfaire des taux de participation. Il s'agit maintenant, avant le second tour, de mobiliser, d'expliquer, de convaincre de l'importance de l'élection régionale pour notre quotidien à tous. Face à la droite nous devons dimanche prochain donner une orientation claire pour l'avenir de notre région." "Plus que jamais, pour ce dimanche 21 mars, nos deux adversaires sont l'UMP et l'abstention" a déclaré Jean-Yves Le Drian.

jeudi 11 mars 2010

10 raisons de voter et faire voter pour la liste de Jean-Yves Le Drian : "La Bretagne solidaire, créative et responsable"

Hervé Pellois

Maire de Saint-Avé
Conseiller général de Vannes-Est

Des idéaux partagés, une longue amitié, des combats communs : c’est avec enthousiasme et conviction que j’ai répondu à l’appel de Jean-Yves Le Drian pour présider son comité de soutien pour le Pays de Vannes. Fidèle à l’ensemble des engagements pris devant les Bretons en 2004, le bilan de sa majorité régionale ajoute, par ailleurs, à la confiance la fierté d’agir à ses côtés. Enfin, le projet ambitieux et rassembleur qu’il porte – élaboré avec le concours des Bretonnes et des Bretons – offre des perspectives particulièrement utiles et n’en rend mon soutien que plus évident.

Je ne vais pas reprendre ici les arguments développés dans une campagne où le militantisme a été à l’honneur grâce à nos adhérents et sympathisants fortement investis et des outils réactifs, dont votre blog – qui a offert une tribune vivante, à l’écoute des citoyens du Pays de Vannes – montre toute l’utilité pour convaincre de nouveaux électeurs.
Je voudrais tout simplement tenter de vous donner dix bonnes raisons d’aller voter, de voter et faire voter pour la liste conduite par Jean-Yves Le Drian « La Bretagne solidaire, créative et responsable » :


1. Le droit de vote est une formidable conquête émancipatrice qu’il faut en permanence défendre. L’Irak vient de nous adresser un message sur ce désir et ce besoin de voter. Malgré les menaces proférées par Al Qaïda contre ceux qui rempliraient leur devoir de citoyen, la population s’est rendue massivement, et souvent en famille, pour exercer un droit dont ils ont été longtemps privés.

2. Quoique régionale, cette élection ne doit pas masquer la tactique électoraliste d’un État partisan. En arrière-plan de ces régionales se profile en effet la réforme territoriale qui doit conduire à la disparition des conseillers régionaux et généraux et à leur remplacement par des « conseillers territoriaux ». L’objectif est simple : chasser la gauche de tous les territoires. Un vote massif pour notre liste et un vote sanction contre la droite sont donc les seules réponses appropriées à une telle manœuvre, qui conforterait le cumul des mandats et éloignerait, une fois encore, les femmes de la vie politique en supprimant le scrutin de liste.

3. De surcroît, le choix de la candidate UMP a été directement dicté par l’Élysée, comme on désignerait un gouverneur pour la province bretonne. Pourtant, celui-ci affirme ne pas vouloir s’investir dans les régionales, mais que serait-ce s’il le voulait ? S’il appartient à l’UMP de désigner les têtes de liste de son choix, c’est son affaire et c’est bien normal. Mais dans le cas de la tête de liste pour la Bretagne, l’UMP n’y est pour rien puisque elle a été nommée par le Président de la République. Belle démonstration de sa volonté de tuer la décentralisation pour revenir au centralisme jacobin, marque de fabrique de la vieille droite française.

4. Et alors que le Président de la République se veut leader international sur la question climatique, il renie le Grenelle de l’environnement. À cet égard, il est permis de douter que nos agriculteurs, qui déploient désormais tant d’efforts pour des pratiques plus respectueuses de l’environnement, lui en soient reconnaissants. En Bretagne où existe une sensibilité particulière pour des raisons objectives (algues vertes, qualité de l’eau,…), le monde agricole et les associations écologistes considèrent à juste titre qu’il s’agit en l’occurrence d’un virage dangereux pour la compétitivité durable de notre pays ; un virage révélateur des calculs à courte vue d’un Président désorienté.

5. Contre l’ultralibéralisme et contre la décroissance, il faut au contraire promouvoir un projet fondé sur le développement durable et solidaire. Après l’échec patent du tout marché, une mise en garde s’avère en effet également nécessaire à l’égard d’un certain discours où transpire la décroissance. Décroissance et malthusianisme sont cousins germains et, dès son origine, cette doctrine fut combattue par Fourier, Proudhon et Marx. Notre projet préconise quant à lui un nouveau modèle de développement qui met en cohérence et en résonance formation, économie, nouvelles technologies, environnement et solidarités.
6. C’est dans cette perspective que la liste de Jean-Yves Le Drian représente la gauche rassemblée. Elle unit des socialistes, des communistes, des personnalités qualifiées et des écologistes. Et contrairement aux Cassandres qui se complaisent dans une incantation stérile, ces derniers représentent des partenaires exigeants, ancrés dans le concret et dans l’action, afin de contribuer à la transformation réelle du modèle de développement régional. .

7. Pour renforcer l’ancrage à gauche du Morbihan. Pour la gauche, le Morbihan est terre de mission a-t-on coutume de dire. Pourtant en 2004, la liste menée par Jean-Yves Le Drian était en tête au premier tour avec 36% pour l’emporter au second devant la droite avec 55%. Il nous faut améliorer ces scores parce que cette dynamique est indispensable si nous avons l’ambition de nouvelles conquêtes électorales à l’occasion des prochaines cantonales, législatives et municipales.

8. Et consolider le Parti socialiste comme pilier de la Gauche responsable. Le chemin utile vers le second tour, c’est aussi celui, et il faut le rappeler, qui conditionne notre poids dans le rapprochement qui s’opérera tout naturellement avec nos alliés traditionnels qui ont souhaité se compter au premier tour. Ce n’est pas de la cuisine électorale, c’est tout simplement mathématique.

9. Car la victoire et les conquêtes futures restent subordonnées à un vote massif en faveur de notre liste dès le premier tour. Il n’est pire chose que « se faire plaisir » à ce qu’on pense être un tour de chauffe. C’est ainsi qu’à la présidentielle 2002, on a assisté, désemparés, à un duel Chirac-Le Pen. Plus jamais ça !

10. Ultime raison qui concerne plus particulièrement le Pays de Vannes : toute la politique régionale de Jean-Yves Le Drian a consisté et consistera à promouvoir des mesures assurant des équilibres territoriaux centraux pour l’avenir de la Bretagne. Cette dixième bonne raison de voter, vous voudrez bien m’en excuser en tant que président du comité de soutien du Pays de Vannes, s’adresse à notre territoire. Il exerce en effet un remarquable pouvoir d’attraction mais il est à ce titre soumis à des pressions difficilement supportables. Les jeunes couples et les moins bien nantis de nos concitoyens sont par exemple repoussés à la périphérie ; et il n’y a pas d’avenir pour le Pays de Vannes s’il est réduit à une zone d’économie résidentielle.

En apportant un soutien sans ambiguïtés à Jean-Yves Le Drian et aux membres de son équipe, les citoyens du Pays de Vannes feront donc la démonstration de leur attachement à un développement équilibré, où la mixité sociale et intergénérationnelle constitue une valeur cardinale.

mercredi 10 mars 2010

Saint Armel : Région et Environnement

Le mardi 9 mars la réunion de St Armel, à l'invitation de la section du PS de la presqu'île de Rhuys, a rassemblé une cinquantaine de personnes, en présence des candidats du Pays de Vannes (élargi), de Joël Labbé président du Syndicat Intercommunal d'Aménagement du Golfe du Morbihan (SIAGM) et d'Hervé Pellois, président du comité de soutien (Pays de Vannes) à la liste de Jean-Yves Le Drian.

Un invité, Philippe Le Gall, ostréïculteur, a exposé les difficultés que connaît actuellement sa profession. La très forte mortalité des naissains semble due à une convergence de causes. Certes un virus intervient mais pourquoi est-il devenu soudainement si virulent ? Ne peut-on incriminer la baisse de la qualité de l'eau, les molécules de pesticides et de résidus médicamenteux qu'elle contient ? Le déversement des vases du port de la Trinité dans le Mor Braz arrange-t-il la situation ?
Les ostréïculteurs ne souhaitent pas vivre de subventions mais de leur travail. Ils souhaitent la création d'un organisme régional qui les aiderait à se sortir de ce mauvais pas, par la recherche (recherche des causes, recherche de souches résistantes), pour la mise en oeuvre d'une diversification (palourdes, coques, algues...)
Monique Danion rappelle que depuis 2004 la région demande la maîtrise de la gestion de l'eau et que cela lui a toujours été refusé.
La Région souhaiter mettre en place :
-un schéma régional de gestion des vases des ports de plaisance
-une conférence régionale de la mer, avec tous les acteurs de ce milieu.

Joël Labbé, président du SIAGM, défend le projet de Parc Naturel Régional (PNR), qui concerne 38 communes et dont la Région Bretagne est maître d'ouvrage.
(Le 22 février à Vannes Jean-Yves Le Drian a réaffirmé l'engagement total de la Région en faveur du PNR du Golfe du Morbihan.)
Le territoire du futur Parc est extrêmement convoité, la pression humaine y est énorme. Le dynamisme de cette zone ne doit pas aboutir "à du n'importe quoi". Le PNR sera un instrument de maîtrise, de régulation; d'équilibre entre les différents acteurs; un lieu de concertation et de propositions. Certes la création du PNR, label de qualité de vie, pourrait renchérir le foncier, si on "laissait faire"; le marché ne régule pas...!
Une nouvelle gouvernance doit associer le tissu associatif et le monde socio-économique aux décisions. Mais surtout le politique doit agir, reprendre son rôle. Les outils existent pour contenir le prix des terrains, favoriser la mixité sociale. Ils existent au niveau des communes, comme les Plans Locaux d'Urbanisme; ils existent maintenant au niveau de la région avec l'EPFR.
Face à tant d'enjeux conflictuels il faut avoir le courage d'utiliser ces outils.

Des sujets de la qualité de l'eau et de la création du PNR on passe tout naturellement à l'agriculture. De nombreux intervenants, dans la salle, abordent cette question. Monique Danion, Franck Guillouzouic, Anne Camus, Cyr Le Texier apportent des précisions.
Le modèle, encore dominant, de l'agriculture intensive semble condamné à terme.
Il faudra doubler en quatre ans le nombre d'agriculteurs "bio", et ce n'est pas qu'une question d'argent. Là aussi l'EPFR sera très utile. Mais une "révolution dans les têtes " sera nécessaire !
La répartition des aides européennes de la PAC est, en France, du ressort de la politique nationale, avec tous les défauts, toutes les anomalies et inégalités que cela entraîne.
La région réclame une régionalisation de ces aides, comme cela se pratique dans d'autres pays. Ce levier est très important pour orienter une politique agricole régionale.
La Bretagne (environ trois millions d'habitants) produit de la nourriture pour vingt à quarante millions de personnes, selon les productions !
Dans la "révolution culturelle" prônée il faudra bien un jour se poser des questions fondamentales. Produire quoi ? Où ? Pour qui ? Comment ?

Hervé Pellois conclut la réunion :
"C'est à chaque fois qu'on est uni qu'on arrive à bien faire les choses.
Socialistes, communistes , écologistes...Tant mieux si tel élu est plus motivé par telle chose, et que tel autre met son énergie sur un autre sujet !
L'essentiel c'est de faire gagner une équipe, un projet, et je crois qu'on est bien parti pour ça.
On a tous envie d'un résultat net et indiscutable.
Je vous invite donc à voter et faire voter dès le premier tour pour la liste de rassemblement de Jean-Yves Le Drian. "

lundi 8 mars 2010

Les citoyens vannetais dans la campagne régionale : espoirs, attentes, exigences

A quelques jours du premier tour des élections régionales, le blog a souhaité interroger trois de nos candidats – Monique Danion, Anne Camus et Gildas Dréan – sur la façon dont ils vivent la campagne, dans leurs relations et contacts avec les citoyens du Pays de Vannes.

Le blog : Au cours de cette campagne qui précède le premier tour des régionales, on vous a vus très présents sur le terrain (marchés, réunions, porte à porte,...). En quelques mots, comment qualifieriez-vous l'accueil qui vous a été réservé par les Bretonnes et Bretons ?

Monique Danion : Qu’il s’agisse du littoral ou de la Bretagne intérieure, l’accueil est bon et souvent chaleureux. Jean-Yves Le Drian jouit d’une image incontestablement positive auprès des Bretonnes et des Bretons et représente à ce titre un formidable moteur pour notre liste. Ce qui paradoxalement inquiète, c’est la conviction assez partagée que la victoire est déjà acquise. En réalité, cette certitude constitue un risque majeur de démobilisation, qui peut fragiliser notre résultat de premier tour et affaiblir la dynamique au second. Accueil très positif donc mais nécessité de rappeler qu’il faut le traduire dans les urnes en votant et en incitant son entourage à voter pour la liste « La Bretagne solidaire, créative et responsable ».

Anne Camus : Je rejoins Monique sur le caractère très favorable de l’accueil dont nous bénéficions, avec très peu d’animosité. Nous ne devons cependant pas ignorer un certain nombre de citoyens qui ne s’estiment pas concernés par la campagne. Je pense notamment aux jeunes, exception faite, par exemple, de ceux qui ont bénéficié d’une formation payée par la Région. Et pourtant, comme le souligne Jean-Yves Le Drian avec force, « la jeunesse est la première énergie renouvelable de notre région ! ». Il est une autre frange de population, celle des 30-40 ans qui souffrent d’une précarisation croissante de leurs conditions de vie ; s’estimant souvent abandonnés, ils rejettent la politique et refusent d’aller voter. C’est là que l’enjeu d’une Bretagne solidaire, entre les hommes et entre les territoires, prend tout son sens. Autre constat frappant de ce travail de terrain : l’absence d’une droite, minée par ses divisions internes et ses querelles de personnes quand, nous, nous nous battons pour la Bretagne.

Gildas Dréan : L’impression première sur les marchés, c’est une grande demande de dialogue. Les rares réactions de rejet ne portent pas sur la liste menée par Jean-Yves Le Drian mais sur la classe politique nationale. On rencontre aussi quelques électeurs qui souhaitent « se faire plaisir » au premier tour mais affirment qu’ils voteront Le Drian au second. Celui-ci jouit en effet d’une belle image : bon président, rassembleur, bosseur et abordable. Mais il est parfois nécessaire de rappeler que l’image ne remplace pas le vote. C’est là que la présence physique d’un candidat ou d’un élu sortant est positive car elle donne un sens plus concret au vote. L’électeur saisit ainsi mieux toute l’importance d’exprimer dès le premier tour son objectif de second tour, c'est-à-dire une majorité de gauche conduite par Jean-Yves Le Drian. Car, comme le rappelle Monique, la dynamique du premier tour est cruciale pour faire émerger une majorité solide et unie, au service de toutes les Bretonnes et de tous les Bretons, notamment les jeunes et les précaires sur lesquels Anne a particulièrement raison d’insister.

Le blog : Les citoyens bretons ont bien sûr exprimé leurs espoirs et leurs préoccupations. Qu’en retenez-vous comme priorités pour le prochain mandat ?
Anne Camus : Les priorités sont pour l’essentiel axées sur le chômage, le pouvoir d’achat, l’urbanisation intensive du littoral, les quartiers défavorisés. Ce sont autant de sujets qui ne relèvent pas des prérogatives de la Région et qui prouvent combien cette institution de proximité est mal connue mais pourtant appréciée. De façon plus générale, on perçoit une tendance lourde à « nationaliser » cette élection. Avec Monique et Gildas, nous pouvons mesurer depuis de longues semaines déjà à quel point les citoyens bretons, durement éprouvés par la crise, entendent manifester une opposition franche et résolue à la politique de Nicolas Sarkozy. Enfin, et cela peut paraître surprenant tant l’affaire semblait réservée à quelques experts, un certain nombre d’entre eux évoquent le tripatouillage de la réforme territoriale qui n’a d’autre but qu’amoindrir le pouvoir des régions.


Gildas Dréan : L’institution régionale est méconnue et il y a une attente forte des électeurs. En fait, les électeurs pensent déjà à l’étape suivante de 2012 avec un espoir affiché de changement et de voir la fin de cette présidence qui provoque inquiétudes, angoisse, colère et désespoir. À nous de transformer ces exaspérations en dynamique populaire au service d’un projet partagé pour la Bretagne, celui d’une Bretagne solidaire, créative et responsable.

Monique Danion : Les préoccupations sont hélas nombreuses : les jeunes doutent de l’avenir, les chômeurs ne nourrissent guère d’espoir, les travailleurs précaires sont convaincus qu’ils vont rejoindre les chômeurs, les salariés constatent une érosion de leur pouvoir d’achat, les agriculteurs ne voient guère d’issue à la crise qu’ils traversent, les artisans sont confrontés à de gros problèmes de trésorerie, les retraités s’appauvrissent. Tableau très sombre qui contraste avec l’arrogance des plus nantis qui cumulent gros salaire, bonus, parachute doré, retraite chapeau et bouclier fiscal. Une France coupée en deux où la solidarité recule et le chacun pour soi est en permanence valorisé par la majorité UMP. Face à cette perte de confiance dans ceux qui gouvernent la France, les électeurs espèrent beaucoup de la Région, et leurs attentes dépassent souvent de loin les compétences que la loi lui a dévolues. Ils comptent sur la Région pour redynamiser l’économie, assurer une bonne formation à nos jeunes, travailler à la qualité de l’eau, veiller à la santé de tous en combattant notamment les « déserts médicaux », redonner aux agriculteurs la fierté de leur métier avec les moyens d’en vivre décemment. Autant de priorités qui se trouvent dans notre projet, ce qui est bien normal puisqu’il a été élaboré dans une très large concertation avec les Bretonnes et les Bretons.

samedi 6 mars 2010

La jeunesse, première énergie renouvelable de la Bretagne

La réunion du 3 mars à Vannes a pu être organisée grâce au groupe de réflexion de la section de Vannes sur la jeunesse, "Jeunesse et avenir", animé par Dominique Roger.

Gildas Dréan, conseiller régional sortant et candidat, présente le mode de fonctionnement de la Région, ses compétences, insiste sur les éléments positifs d'un bilan puis d'un projet relatifs à la jeunesse, "première énergie renouvelable de la Bretagne".

Amadou Gueye, étudiant en BTS, a été président du Conseil Régional des Jeunes (CRJ) pendant deux ans. Le CRJ est une assemblée élue de 166 jeunes lycéens et apprentis des 21 Pays de Bretagne. Amadou Gueye en explique le fonctionnement puis dresse un bilan, forcément incomplet, des actions du CRJ :
-favoriser l'accès aux événements culturels, entre autres moyens par une politique de prix réduit des transports y conduisant, et en combinant les différents moyens de transport qui existent.
-permettre à la culture des jeunes de s'exprimer, dans toute sa diversité.
-créer avec les jeunes des événements culturels , comme ArtyShow à Lorient et Rennes; intégrer culture bretonne et cultures d'ailleurs.
-travailler sur le sport, facteur de construction de soi et d'insertion sociale.
-sensibiliser au développement durable et à l'Agenda 21, par une campagne-choc avec de affiches, des projections-débat du film d'Al Gore. Participation du CRJ au sommet mondial des régions à Saint Malo. Le CRJ a fait des préconisations.
-solidarité et ouverture au monde. Comment valoriser le bénévolat et l'engagement des jeunes.
-échanger les expériences des différents CRJ.
-associer les jeunes à l'élaboration des projets les concernant, individuellement ou collectivement. Les aider à leur mise en oeuvre.
- réduire le nombre très élevé de suicides de jeunes dans notre région: comment identifier et prendre en charge les jeunes vulnérables.
-lutter contre les violences sexistes et racistes.
-faire connaître aux jeunes qui ont "décroché" du système scolaire les structures qui peuvent les aider.
Les jeunes ne veulent pas être assistés, ni confinés des tâches ingrates et peu valorisantes. Ils désirent être écoutés, associés aux décisions, devenir de véritables acteurs des transformations de la société.
Beaucoup de leurs propositions ont été prises en compte dans le projet de Jean-Yves Le Drian. Ils mettent beaucoup d'espoirs dans cette élection. Les décevoir au cours du mandat qui va s'ouvrir ne serait pas concevable et les éloignerait (définitivement ?) de la politique au sens le plus noble.

Annaïg Le Moël est assistante sociale au Centre Hospitalier Bretagne Sud, conseillère municipale à Lanester, secrétaire fédérale aux questions d'égalité et de liberté.
Elle présente rapidement le Mouvement des Jeunes Socialistes (MJS) qui a joué un rôle important dans la préparation du projet régional pour 2010, en particulier à l'occasion du forum de Vannes en décembre 2009.
Pour elle, "les jeunes ne sont pas un problème, mais la solution à de nombreux problèmes", ne serait-ce que le financement des retraites....Ils n'ont rien à perdre et tout à gagner à s'engager, dans les associations, en politique. Nous devons leur donner leur place et leur faire confiance.
Les adultes n'ont pas bien conscience des difficultés rencontrées par les jeunes. Il faut partir des réalités de leur vie quotidienne, aussi bien dans les domaines de la santé, de la formation, des transports, de l'accès au logement et au travail...L'égalité des droits entre les garçons et les filles, le respect mutuel, la valorisation des acquis et de l'expérience, tant de domaines où des progrès sont encore possibles.
Elle note un défaut de communication des institutions, la Région y comprise, vis à vis des jeunes. Les initiatives, les dispositifs, les mesures qui existent en leur faveur, ne sont pas suffisamment connues.
L'Etat se désengage dans de nombreux domaines qui touchent particulièrement la jeunesse : santé, éducation,culture...
En présence de cette droite dure, incarnée par Mme Malgorn, il faut bien à un moment donné faire face et défendre nos valeurs. On aime la justice sociale, on aime l'égalité entre les hommes et les femmes, entre les jeunes et les moins jeunes...

Jean-Michel Le Boulanger, enseignant-chercheur à l'Université de Bretagne-Sud, Vice-Président du Conseil Culturel de Bretagne, Président du collège "Culture et création" de "Produit en Bretagne", est candidat sur la liste morbihannaise de JY Le Drian.
"Amadou et Annaïg nous donnent une formidable leçon de citoyenneté, de valeurs et d'engagement."
"Je suis présent sur cette liste à la demande de Jean-Yves Le Drian. J'ai accepté parce que c'est Jean-Yves Le Drian. Nous avons la chance d'avoir en Bretagne un grand président de région; je l'entends régulièrement pendant cette campagne, il a fait très largement oublier, au delà de toutes les différences politiques, son prédécesseur. C'est un président de région qui fait honneur à sa région; il a deux qualités essentielles, c'est un gros bosseur et le programme de 80 pages qui vient de sortir le montre bien, et il est simple, sérieux sans se prendre au sérieux.
J'ai rejoint un président de région, j'ai rejoint une équipe. C'est véritablement un rassemblement autour de Jean-Yves Le Drian; il y a le Parti Socialiste, le Parti Communiste fort heureusement et il y a Bretagne Ecologie, des écologistes de terrain, pragmatiques. Un des axes du projet est de faire de la Bretagne une région éco-pionnière.
Le rassemblement est déjà concrètement là, avec quelques personnalités prétendument qualifiées dont je fais partie.
Le projet, sérieux et responsable, est né d'une méthode basée sur l'écoute. Il y a là une ligne de fracture qui touche à des valeurs essentielles entre Jean-Yves Le Drian et la "préfète". Regardez comment la campagne a été menée par cette dernière et comparez....Une patronne qui décide et des troupes qui doivent être dans l'alignement. On a vu à Rennes quand elle était préfète de région ses capacités d'écoute, en particulier auprès de la jeunesse..."
"Le risque qui est le nôtre c'est l'hyper-individualisme. Nous sommes passés du "tout à l'égout" des XIX ème et XX ème siècles au "tout à l'ego" du XXIème. Les multiples écrans favorisent cette évolution.
Un autre grand risque, c'est la marchandisation; nous consommons tout, même des marques politiques; Sarkozy est une sorte de marque politique. La santé, la culture se font envahir par cette marchandisation et cette cupidité du monde contemporain.
Face à cela il y a des valeurs, de vieilles valeurs qui restent d' éternelles jeunes valeurs, les valeurs de la gauche, de la solidarité. La Bretagne est la région la plus engagée dans la vie associative, grâce au sentiment d'appartenance à un territoire. On est fier d'être breton. On est fier de cette identité bretonne, accueillante à l'autre. On peut continuer à construire une identité bretonne tout en étant ouvert sur les ailleurs.
Le projet développe tout un ensemble de propositions permettant le développement des pratiques culturelles, conditions de la citoyenneté, du vivre-ensemble"
Donnons dès le premier tour à Jean-Yves Le Drian les moyens de mettre en oeuvre ce projet.

Didier Ruel expose ensuite les actions de la Région en faveur des activités sportives en général et de celles des jeunes en particulier.

Enfin, deux lycéens, Paul et Rémy, présentent leur association, qui oeuvre en faveur de la citoyenneté européenne et est à l'origine de la première session inter-lycées du Parlement européen des jeunes, à Vannes.

jeudi 4 mars 2010

Une campagne militante, pour garder la Bretagne à gauche !

Les médias nous répètent que ces élections régionales ne passionnent pas les foules; ils donnent à cela diverses explications : manque d'enjeu réel, méconnaissance des compétences régionales et de l'importance des choix régionaux pour la vie de tous les jours etc...
Ils voudraient inciter les électeurs à l'abstention qu'ils ne s'y prendraient pas autrement. Cela nous rappelle ce qui s'est passé avant les élections européennes....

En ce qui nous concerne, nous, supporteurs de la liste de rassemblement conduite par Jean-Yves Le Drian dans le Morbihan, nous menons activement campagne, nous sommes sur le terrain.
Dans le Pays de Vannes, les distributions de documents sur les marchés s'enchaînent, le "tractage" dans les boites à lettres bat son plein. Les affiches officielles sont collées par les militants eux-mêmes.
Des réunions publiques se déroulent en divers endroits, dont celle de Vannes le 22 février, avec Jean-Yves Le Drian, qui a rassemblé environ 230 personnes au Palais des Arts.


Des parutions variées, présentant les candidats et leurs propositions, se succèdent rapidement sur ce blog.

Notre adversaire principal, c’est la liste UMP.
Il est vital d'empêcher la représentante des forces de droite, désignée par Nicolas Sarkozy, de remettre la Bretagne au pas !
Mais notre second adversaire , c’est l’abstention !
Aucune élection n'est gagnée à l'avance !
Oui, vraiment les Socialistes et leurs partenaires (Bretagne Ecologie, Parti Communiste, personnalités d'ouverture) font le maximum pour assurer la réélection de l'équipe de Jean-Yves Le Drian, afin que soit poursuivie l'action entreprise il y a six ans, indiscutablement bénéfique pour la Bretagne et les Breton(ne)s, en particulier dans les domaines des transports ferroviaires, des lycées, de la formation professionnelle, de la culture …
Ce scrutin doit être aussi une formidable expression populaire contre le grand tour de vis social que nous prépare Nicolas Sarkozy, en particulier sur les retraites.
Un vote utile donc, y compris pour freiner le pouvoir dans ses projets antisociaux.
Le 14 mars, votez et faites voter pour la liste de rassemblement conduite par Jean-Yves Le Drian.

mercredi 3 mars 2010

Absent(e) le 14 mars ? Pensez à la procuration !

J-11 avant les élections régionales !
Vous ne pouvez pas vous rendre aux urnes le jour dit, il est encore temps de penser à la procuration.

Délais
En théorie, une procuration peut être établie jusqu'à la veille du scrutin. Cependant, il faut tenir compte des délais d'acheminement de la procuration à la mairie et de son traitement en mairie. Donc en pratique, il est préférable de faire sa procuration cinq jours avant le scrutin au plus tard.

Conditions de la procuration
- Vous êtes en vacances.
- Vous avez des obligations professionnelles.
- Vous suivez une formation.
- Vous avez un état de santé ne vous permettant pas de vous déplacer, vous souffrez d'un handicap, vous portez assistance à une personne malade ou infirme.
- Vous êtes inscrit sur les listes électorales d'une commune autre que celle de votre résidence principale.
- Vous êtes placé en détention provisoire ou vous purgez une peine de prison alors que vous jouissez toujours de vos droits électoraux.

Choix du mandataire
L'électeur (mandant) choisit son mandataire, qui votera à sa place.
- Le mandataire doit être inscrit dans la même commune que le mandant, mais pas obligatoirement dans le même bureau de vote.
- Le mandataire ne doit pas avoir reçu d'autre procuration d'un mandant en France.

Pièces justificatives
- une pièce d'identité
- une attestation sur l'honneur
- connaître les nom, prénom, adresse, date et lieu de naissance, profession du mandataire.

Durée de validité
- Pour une seule élection : 1er tour, 2nd tour, ou les 2.
- 1 an maximum.
- Jusqu'à 3 ans pour les français résidant à l'étranger.

Etablissement de la procuration
- au commissariat de police, à la brigade de gendarmerie du lieu de résidence ou du lieu de travail.
- au tribunal d'instance du lieu de résidence ou du lieu de travail (toute l'année).
- à l'ambassade ou au consulat de France si vous résidez à l'étranger.

mardi 2 mars 2010

Régionales. Qui sont nos candidats ? Valérie Vivien

Je suis militante du parti socialiste depuis fin 2007 et plus particulièrement à Vannes depuis 2008. Au sein de la section de Vannes, j’apporte ma sensibilité d’anthropologue pour animer un groupe d’études sur les associations.
A l’échelle du département, c’est assez naturellement que j’ai accepté de participer depuis fin 2008 aux travaux du secrétariat de la fédération du Morbihan comme secrétaire à la démocratie et à la citoyenneté. En effet, comme anthropologue je travaille depuis des années à l’élaboration d’outils permettant de faire participer les habitants à la conception des projets qui les concernent, en particulier dans les domaines de l’aménagement du territoire et de l’environnement. Les questions démocratiques sont donc au cœur de mes recherches depuis de longues années.
C’est un grand honneur pour moi d’avoir été choisie pour mener cette campagne des régionales aux côtés de Jean-Yves Le Drian. Les socialistes vannetais ont pris toute leur part, comme nous y a invité Jean-Yves Le Drian, à l’élaboration du projet pour une Bretagne solidaire, créative et responsable, à travers les Breiz Storming, mais aussi dans les débats en section ou encore à travers les réunions publiques que nous organisons à Vannes sur l’après Copenhague et sur la jeunesse.
« Démocratie et décision », comme aime à le rappeler Jean-Yves Le Drian, c’est cette méthode de travail, reconnue par de nombreux acteurs Bretons et génératrice de projets durables pour la Bretagne que je souhaite promouvoir en étant candidate sur la liste « La Bretagne solidaire créative et responsable avec Jean-Yves Le Drian ».

lundi 1 mars 2010

Régionales. Les interviews du blog : Monique Danion

Le blog : Monique Danion, avant d’aborder votre expérience de conseillère régionale dans le mandat qui s’achève et votre vision pour le prochain où vous êtes candidate, quelques mots sur votre parcours ?
Mon parcours professionnel m’a conduit à assumer très tôt des responsabilités : enseignante puis agricultrice, je me suis d’abord battue pour la promotion et la formation des agricultrices puis pour l’ensemble du monde agricole à travers les groupements de vulgarisation agricole.
Parallèlement, je me suis impliquée dans la vie de la cité : élue conseillère municipale en 1977 à La Vraie-Croix, je suis devenue maire depuis 1995.

Membre du conseil régional depuis 2004, je fais partie de la commission des finances où je suis plus particulièrement les dossiers de l’agriculture et du tourisme.
Je suis aussi référente pour le pays de Vannes.
Plus localement, je suis présidente du pays touristique Vannes-Lanvaux.
Militante PS de longue date, c’est donc avec beaucoup d’espoir et de détermination que je vais poursuivre mon engagement au sein de la liste menée par Jean-Yves Le Drian.

Le blog : Quelle est votre analyse de la situation du secteur agricole qui rencontre d’importantes difficultés depuis de longs mois maintenant ?
L’agriculture a été et reste un des piliers de l’économie bretonne. Dans les années 60, marquées par de brutales évolutions économiques, des paysans ont refusé de s’expatrier à Paris. Ils ont alors pris leur destinée en main, ont développé une nouvelle approche de l’agriculture et créé des structures de transformation des produits agricoles à travers les coopératives. Mais peu à peu, les choses leur ont échappé. Comme beaucoup d’autres acteurs économiques, ils ont été soumis à de fortes pressions commerciales et financières.
Le constat est là : le tout libéralisme conduit l’agriculture dans le mur. Et aujourd’hui tout le monde s’accorde à dire que seule la régulation est susceptible d’offrir des perspectives durables à l’agriculture. La Région la réclame depuis longtemps, tout comme elle appelle à une régionalisation juste et efficace des aides PAC (Politique Agricole Commune). L’après 2013 se prépare en effet dès maintenant. Nous devons promouvoir l’idée que la politique agricole commune doit devenir une politique alimentaire commune. A Bruxelles, la Région doit donc continuer d’être activement présente, notamment au comité des régions où nous pouvons trouver de précieux alliés. Car l’agriculture, si elle est une passion, représente aussi des métiers particulièrement difficiles qui doivent fournir des revenus décents à tous les agriculteurs.
L’agriculture bretonne est aujourd’hui à un tournant. Elle doit réussir une mutation qui a déjà commencé, et ne peut se réaliser qu’avec et par les agriculteurs. Une nouvelle alliance doit par conséquent se construire avec toutes les sensibilités agricoles. Il s’agit ici de reconnaître et de valoriser son rôle central dans l’aménagement durable et équilibré du territoire, notamment en préservant ce qui fait la spécificité de l’agriculture bretonne : des exploitations à taille humaine qui maillent l’ensemble de l’espace régional. Il faut enfin continuer à satisfaire les demandes des consommateurs en favorisant des productions de qualité et en soutenant la diversification (bio, conventionnel en circuits courts…). C’est le sens de l’héritage laissé par Odette Herviaux, qui a remarquablement œuvré pour défendre l’agriculture bretonne.

Le blog : Vos réflexions sur le tourisme où vous êtes très impliquée et qui constitue un autre pilier économique breton ?
Le tourisme joue en effet un rôle de première importance dans l’économie bretonne. Et comme l’agriculture, il doit s’adapter à une demande de plus en plus exigeante et se diversifier. Pour sa part, la région Bretagne a élaboré une stratégie ambitieuse, fondée sur le développement durable et déclinée dans le schéma régional du tourisme. Ce fut l’aboutissement d’un long travail de concertation entre tous les acteurs : professionnels, élus et institutions.
Il obéit à trois objectifs : structuration du secteur grâce à l’optimisation de la complémentarité entre l’ensemble des acteurs concernés ; approche qualitative (hébergements, services, activités) valorisant nos différents patrimoines naturels et culturels ; modernisation des structures d’hébergement avec une attention particulière portée au tourisme social.
La Région s’est par ailleurs donné les moyens de les atteindre en inscrivant le tourisme comme une priorité transversale de ses politiques : mise en place d’un accompagnement personnalisé en matière de formation et d’accès à l’emploi, soutien à l’innovation, rééquilibrage territorial.

Le blog : Maire d’une commune rurbaine, c'est-à-dire à la fois rurale et urbaine, quelle est votre action face à ce qui peut apparaître comme un paradoxe, une difficulté ?
La commune de La Vraie-Croix est une commune de la deuxième couronne de Vannes qui compte environ 1500 habitants. Son dynamisme économique est porté par l’agriculture et le tourisme. L’agriculture représente ainsi encore plus de 40 emplois, dont deux installations récentes en bio. A cet égard, la problématique du foncier demeure un sujet crucial pour l’installation des jeunes agriculteurs. La Région est là pour les encourager et les accompagner notamment grâce au tout nouvel EPFR (Etablissement Public Foncier Régional) présenté dans votre blog voici quelques jours.
Dans cette logique, nous avons mis en place un plan local d’urbanisme assez drastique, suivi de la création d’une zone d’aménagement concerté multi-sites. Nous maîtrisons ainsi l’ensemble des terrains constructibles. Une réflexion d’aménagement global selon la méthode A.E.U. (Approche Environnementale de l’Urbanisme) est engagée afin de qualifier les nouveaux quartiers et de garder la qualité de vie souhaitée par l’ensemble des habitants. Nous nous inscrivons ainsi directement dans la politique exemplaire menée par la Région grâce au dispositif EcoFAUR. Enfin, un agenda 21 est par ailleurs en cours de validation au ministère de l’environnement. Notre expérience intéresse de nombreuses communes et la Région représente à ce titre un lieu d’échanges et d’innovations particulièrement utile en vue de promouvoir un aménagement et un développement durables et solidaires pour l’ensemble de la Bretagne, dans l’intérêt de toutes les Bretonnes et de tous les Bretons.