lundi 28 février 2011


Comité de soutien
coprésidé par Michel Olivier et Ambre Le Guilly

Quand Nicolas LE QUINTREC et Anne CAMUS nous ont sollicités pour coprésider leur comité de soutien, nous avons immédiatement accepté. Le tandem qu’ils constituent et leur engagement au service des Vannetais relèvent en effet d'une vraie marque de fabrique : une cohérence politique fondée sur une sincérité permanente.

Candidats au titre de la Gauche morbihannaise, ils s’engagent résolument en faveur de la solidarité intergénérationnelle. Symbolisant ce dialogue nécessaire à la cohésion sociale et à la transmission des savoirs, notre coprésidence en représente le premier acte et concrétise une ambition forte pour le canton de Vannes-Centre.

Ils s’engagent par ailleurs en faveur d’une proximité sincère et efficace avec tous les citoyens. En tant que Vannetais, nous savons que cette promesse sera tenue, tout comme ils l'ont déjà largement prouvé au Conseil municipal de Vannes depuis 2008.

Ils s’engagent enfin pour un développement partagé et ils proposent à cet égard une approche ambitieuse et réaliste, écologique et responsable, pour une économie locale à visage humain et un territoire réellement préservé.

Nous invitons donc toutes les Vannetaises et tous les Vannetais du canton de Vannes-Centre à se joindre à nous pour soutenir la candidature de Nicolas LE QUINTREC et Anne CAMUS et, ainsi, donner un nouvel élan au Morbihan, un élan citoyen.


Michel OLIVIER et Ambre LE GUILLY

Michel Olivier (80 ans) : soixante années d’engagement politique dont 40 au service des Vannetais. Tête de liste socialiste aux municipales de 1971, il poursuit son action municipale jusqu’en 1995. Il milite toujours au parti socialiste.

Ambre Le Guilly (19 ans) : bac littéraire au lycée Lesage à Vannes. Elle participe activement aux mouvements de protestation contre le Contrat Première Embauche, puis mène plusieurs mouvements lycéens dont celui sur la "Réforme Darcos". Aujourd'hui, étudiante en droit, elle est présidente de l'UNEF (Union nationale des étudiants de France) à l’UBS (Lorient-Vannes) depuis plus d'un an.

lundi 21 février 2011

VANNETAIS : LE DROIT DE SAVOIR

Si Goulard rime avec cumulard, on ne peut affirmer qu’il l’est puisqu’il tangente le maximum de mandats électoraux autorisés. Mais demain ?

Se portant candidat aux élections cantonales, il pose de fait l’arbitrage à opérer parmi ses mandats actuels. Interrogé par la presse, il fait répondre par son fils (celui devenu directeur de cabinet car tel était le bon vouloir de papa): « Notre préoccupation n’est pas celle-là, mais de gagner, et ça va être difficile ». Le fils est à bonne école en matière de respect de l’électeur vannetais.

Les Vannetais ont quand même le droit de savoir, si leur député-maire gagne aux cantonales, le ou les mandats qu’il va abandonner.

La combinatoire autorisée des mandats est complexe mais on peut retenir au moins deux hypothèses :
- il reste maire mais alors il ne peut plus être député. Comme dans l’année qui précède les élections législatives, il ne peut y avoir de législative partielle, le poste de député de la circonscription de Vannes à l’Assemblée nationale resterait vacant,
- il reste député mais alors il ne peut plus être maire ni conseiller municipal et par voie de conséquence président de l'agglo.

C’est comme si François Goulard jetait au panier les bulletins de vote des électeurs qui lui avaient apporté leur suffrage dans ces deux occasions.

Affligeant numéro de cynisme et de désertion!

Vannetais, vous avez le droit de savoir et il est du devoir républicain de François Goulard de vous dire avant le scrutin des cantonales quelles seraient les conséquences de son éventuelle victoire.

samedi 5 février 2011

ET L’AUTRE SCÉNARIO ?

Le maire de Vannes est en campagne électorale. On le savait au travers de la multiplication des inaugurations, des poses de premières pierres, des annonces et des vieilles promesses qui ressortent à chaque élection comme des lapins d’un chapeau. Et même si l’édile s’est affiché avec un petit nounours, les médias relaient tout cela avec une curieuse bienveillance...

Mais cette fois, une certaine presse va plus loin. Elle se projette déjà au lendemain des cantonales avec une certitude : Goulard, président du conseil général. Reste la question de son nouveau remplaçant à la mairie puisque le capitaine Trochet a été débarqué. Deux prétendants seraient en lice qui jurent, la main sur cœur, qu’ils ne seront que le choix d’une équipe. Cette certaine presse qui n’a ni le cœur ni le porte-monnaie à gauche n’a pas de scénario de remplacement.

On lui proposera donc le suivant.

Dimanche 27 mars, deuxième tour des élections cantonales. Il est 17 h 30. Des supporters de Goulard, dans une arrière-salle de la mairie, font déjà sauter les premiers bouchons de champagne. Goulard qui a appris les bonnes manières à l’ENA leur suggère d’attendre le début du dépouillement.

Il est 18 h 00. Goulard regarde d’un œil gourmand l’ouverture des urnes. Le photographe de la certaine presse mitraille celui qui va une nouvelle fois abandonner les Vannetais pour voler vers d’autres fonctions : la présidence du département, l’antichambre espérée de celle de la région. C’est la plus petite taille de costume qui sied à cet homme. Celui de ministre lui va encore mieux pense-t-il, mais il a le sentiment d’être barré par Sarkozy.

Les scrutateurs posent les premiers bulletins de vote sur les tables. Les piles semblent alors de même hauteur. Les préposés au champagne reviennent de l’arrière-salle et se voient confier une nouvelle mission. Surveiller tout individu qui pourrait être de gauche et donc susceptible de vouloir frauder...

Le maire fait grise mine. Il ne s’imaginait pas devoir rester dans sa boutique vannetaise jusqu’en 2014. Pourtant tout était prévu. Le successeur avait été désigné, à la courte paille. Cela n’avait en effet guère d’importance puisque le fils était venu à Vannes pour garder la boutique de papa avant de la prendre à son compte en 2014. En ces temps de crise économique, le népotisme reste en effet une valeur refuge.

Il est 19 h 30. La gauche l’emporte à Vannes et au département.

La certaine presse rejoint ses bureaux car il faut dare-dare rédiger un nouvel article. Celui déjà écrit est bon à mettre au panier.

Nous ne sommes pas le 27 mars à 19h30. Mais si c’était le bon scénario ?

vendredi 4 février 2011

Présentation du projet départemental (fin)

Hervé Pellois après avoir remercié tous ceux qui participent à cette belle aventure, tient à souligner le travail collectif qui a permis d’aboutir à ce projet de la gauche départementale, bâti en concertation entre les seize conseillers généraux du groupe de gauche du Conseil général, le Parti socialiste, Bretagne Ecologie, les militants et sympathisants à travers les trois forums.
« Le Morbihan dispose de nombreux atouts : dynamisme démographique, cadre de vie attractif, forte identité bretonne, économie plutôt diversifiée. »
« L’heure est venue de rompre avec des décennies d’un pouvoir sans partage dans notre département.
Ensemble il nous faut retrouver le sens de l’intérêt général, la force de l’action collective, la nécessité de la participation citoyenne et un nouveau modèle développement basé notamment sur la croissance écologique.
Le projet que nous présentons ce matin réaffirme les grandes valeurs qui nous portent, à travers trois engagements : un engagement intergénérationnel, un engagement territorial, un engagement environnemental »
« La gauche morbihannaise a le devoir de donner un nouvel élan au Morbihan, un élan citoyen. »

Hervé Pallois développe alors les points essentiels du projet :
-Faire du Morbihan le véritable partenaire de la jeunesse, des familles et des plus âgés, en redistribuant plus équitablement, en devenant département de projets, garant du « bouclier social » pour les plus fragiles, et du mieux vivre ensemble.

-Faire en sorte que le Morbihan soit plus proche des territoires et des acteurs économiques, en favorisant l‘attractivité des territoires en particulier ruraux, en les désenclavant, en mettant en place des contrats de territoire, en créant une Maison du Morbihan par pays, en développant des transports sûrs et performants.

-Faire du Morbihan un département éco-pionnier : engager un Plan Climat Energie Territorial, réduire les déchets et encourager le recyclage, préserver les ressources en eau, protéger les milieux naturels et soutenir le Parc Naturel Régional, maintenir la vocation agricole des terres et maîtriser le foncier, conditionner les aides du conseil général au respect du développement durable.

Pour mettre en œuvre efficacement ses valeurs et ses principes une majorité de gauche apportera une nouvelle méthode en renforçant la concertation avec les partenaires locaux, en encourageant la mixité sociale et l’égalité homme-femme, en évaluant régulièrement les politiques publiques, en créant des lieux de débat.
Il faudra évidemment promouvoir le dynamisme breton et élargir les partenariats à l’échelle européenne et internationale.
Ce sera un grand changement, voire une petite révolution. La politique départementale sera alors véritablement au service de tous les morbihannais.

« Un projet avec des priorités bien établies, une équipe avec des candidats reconnus et bien implantés sur nos territoires, une nouvelle méthode résolument basée sur la transparence et le dialogue, voilà les ingrédients indispensables pour prétendre gouverner le département fin mars. »

« Le challenge est difficile, mais pas impossible. Tout dépendra de notre capacité à mobiliser. »

jeudi 3 février 2011

Présentation du projet départemental (suite)

Odette Herviaux considère que nous courons tous ensemble un « marathon » jusqu’en 2012. Chaque élection de cette période est intimement liée à la suivante. Des cantonales gagnées en mars favoriseront nos candidats aux sénatoriales de l’automne. Certes le mode de scrutin de ces sénatoriales a été changé par la droite : dans notre département on revient au scrutin uninominal. Adieu au scrutin de liste à la proportionnelle, pourtant fort démocratique.
La droite fait et fera tout pour empêcher un possible basculement du Sénat à gauche.
Changer les règles pour moins de démocratie. En ce sens, la réforme territoriale constitue une véritable régression. Son véritable objectif est de mettre à mal les collectivités locales de gauche ( toutes les régions sauf une, une majorité des départements) et de leur couper le robinet des finances . L’Etat impécunieux veut récupérer des financements.
La taxe professionnelle, sans doute injuste, a été tout bonnement supprimée, plus ou moins remplacée par une dizaine d’autres taxes. Cette modification brutale crée pour les collectivités locales une incertitude telle qu’elle devient un frein à l’action ; de même que les incertitudes sur les futures compétences. Il y a du souci à se faire pour la suite des événements. Il faut donc se mobiliser très fortement pour les cantonales puis les sénatoriales puis la présidentielle et les législatives.
Tout cela ne fait qu’un !

Jean-Yves Le Drian se félicite de l’apport de Bretagne Ecologie dans la majorité régionale. C’est l’écologie du faire, de l’action et non du dire. Cette volonté de faire on la retrouve par exemple dans le pacte électrique breton : assurer l’approvisionnement énergétique de la Bretagne tout en préservant le milieu. Jean-Yves Le Drian affirme qu’il ne restera pas inerte pendant cette campagne, il s’investira pour que le Morbihan bascule enfin à gauche.

La réforme territoriale, plutôt une contre-réforme, constitue une véritable recentralisation, dans laquelle les préfets sont de plus en plus présents. « On décide d’en haut avec l’argent d’en bas ».
On nous cite toujours l’Allemagne en exemple, en oubliant le plus souvent un élément : l’Allemagne est totalement décentralisée, ce qui lui donne un souffle économique certain.
Cette réforme « a mis cul par dessus tête », en procédant à l’inverse de ce qu’il aurait fallu faire.
Au lieu de répondre d’abord à la question « Comment décentraliser mieux » puis d’étudier les financements et enfin de définir les modes de désignation des élus, la réforme a choisi l’ordre inverse : on élit des gens et ensuite on se demande comment financer et pour quelles compétences.
L’Etat n’a pas d’argent. Il en réclame aux collectivités pour assumer ses propres compétences.
La région Bretagne va prêter de l’argent à l’Etat pour le RN 164 !

La Bretagne et en particulier le Morbihan sont en phase de croissance démographique, qui sera accentuée par les Lignes à Grande Vitesse. Cela pose un certain nombre de problèmes, entre autres au niveau du foncier. Il faut se souvenir que l’Etablissement Public Foncier Régional (EPFR) n’a pu voir le jour qu’après six années de combat contre la droite, qui n’en voulait pas !
Cette augmentation de la population n’apporte pas un grand financement à la région, dont la seule ressource est un petit pourcentage sur les cartes grises, alors que la région cherche à réduire la part de la voiture et à favoriser le ferroviaire…..

La gauche peut gagner le Morbihan : elle a un projet, une équipe, et un candidat indiscuté à la présidence du conseil général. Participant à la mobilisation, Jean-Yves Le Drian, morbihannais, sera présent et actif dans la campagne.

mercredi 2 février 2011

Samedi 29 janvier. Présentation du projet départemental et des candidats aux cantonales

Le froid de ce samedi matin donne tout son sens au « petit café » offert dans le hall du Palais des Arts.
Les participants sont ensuite accueillis dans la salle du Petit Théâtre.
Et c’est Nicolas Le Quintrec, candidat sur Vannes-Centre qui ouvre la séance. Nous citons de larges extraits des différentes interventions.

Nicolas Le Quintrec :
« Bienvenue au Palais des Arts de Vannes pour la présentation du projet départemental, des candidats du Parti socialiste et de ses partenaires à l’élection cantonale des 20 et 27 mars 2011.
Permettez moi, tout d’abord, de saluer Odette Herviaux, qui a décidé de se représenter à l’élection sénatoriale de septembre prochain.

Je salue également Jean-Yves Le Drian que nous avons l’honneur d’accueillir.
Ta présence, Jean-Yves témoigne de ton engagement pour conduire les changements attendus par les morbihannais.
Nous voulons gagner, nous pouvons gagner, nous allons gagner ! Nous sommes décidés à battre le député-maire de Vannes et à lui fermer les portes du Conseil général.
Nous défendons un projet départemental qui s’articule autour de trois pactes fondateurs : pacte intergénérationnel, pacte territorial, pacte écologique.
Nous aurons de nombreux défis à relever, et ce dans un contexte difficile : réforme territoriale, révision générale des politiques publiques (RGPP), resserrement de la ressource budgétaire.
C’est pourquoi nous serons amenés à exercer ce que j’appelle un droit d’inventaire et définir ensemble de nouvelles stratégies. C’est ainsi que nous mettrons la société morbihannaise en mouvement
C’est ainsi que nous impulserons un nouvel élan, un élan citoyen ! »

Anne Camus : Avec des dépenses obligatoires en hausse constante et des ressources en baisse, avec une croissance résidentielle et touristique qui engendre pression foncière et ségrégation sociale, le Morbihan doit changer de politique.
Son Conseil général pourrait disposer d’un outil déterminant : le Plan Climat Territorial, qui s’inscrit dans des domaines d’intervention « clefs » : déplacements, urbanisme, logement, environnement; ses objectifs sont plus contraignants que ceux d’un Agenda 21.
C’est sans doute pour cette raison que le Conseil général actuel ne l’a pas retenu.
Mener une politique en faveur du climat à travers la question énergétique est autant une mesure écologique qu’une mesure sociale à long terme, à condition que l’isolation des HLM n’entraîne pas une répercussion exorbitante et anormale des coûts des loyers. Avec une hausse du prix de l’électricité de 25% d’ici 2015, le chauffage électrique dans le parc social doit être progressivement abandonné.
« Une autre croissance est possible.
Ce n’est donc pas un catalogue de mesures locales, ponctuelles, que l’on doit énoncer mais « un chemin vertueux » que l’on doit tracer. Cette stratégie globale et cohérente est dans notre projet. C’est la prise en compte du penser global pour agir local, qui fera du Morbihan un département éco-pionnier. En outre nous voulons la proximité et la sérénité des débats, la transparence, l’assurance du dialogue et de la concertation.
Nos candidats ont fait leurs preuves, ils portent un projet pour un nouveau modèle de développement qui saura promouvoir l’économie sociale et solidaire, les services publics, les énergies vertes, les transports publics, la métamorphose de l’agriculture. »