samedi 27 février 2010

Régionales. Les interviews du blog : Anne CAMUS

Le blog : Anne Camus, vous êtes bien connue sur Vannes . Néanmoins, rappelez-nous votre parcours .

Je suis conseillère municipale et communautaire de Vannes depuis deux mandats.

Mon parcours, c’est également un engagement militant associatif, depuis une vingtaine d’années.

J’ ai ainsi contribué activement à la création de la FAPEGM -Fédération des Associations de Protection de l’Environnement du Golfe du Morbihan (27 associations)- dont le but est de promouvoir un développement durable de notre territoire.
C’est donc naturellement que j’ai rejoint Bretagne Ecologie qui elle même a rejoint Jean Yves Le Drian pour constituer une partie de l’équipe.

Le blog : Qu'est-ce que Bretagne Ecologie ?

C’est une association qui regroupe des écologistes, des élus et citoyens. Elle est consciente que notre mode de production et de consommation poursuit une logique de profit à court terme et que les décisions locales sont souvent prises par le petit bout de la lorgnette … . Bretagne Ecologie souhaite un développement durable et solidaire pour la Bretagne.
Réaliste, elle a conscience que tout ne se fera pas en un jour aussi s’est- elle engagée avec Jean-Yves Le Drian pour la mise en œuvre d’ un projet régional accompagnant et définissant des priorités programmatiques pour l’agriculture, la lutte contre les algues vertes, le foncier, la mobilité, la formation, l’éducation, l’énergie, la santé et l’environnement.

Le blog : C'est donc pour cela que vous avez choisi la "liste Le Drian" plutôt qu'une autre ?

De tous temps, j’ai contribué à fédérer les forces de gauche pour que l’ union se réalise dès le premier tour des élections.
La liste de J.Y.Le Drian est une liste « ouverte » agrégeant différentes sensibilités dont les écologistes : des écologistes qui ne comptent pas se cantonner à un rôle supplétif mais qui seront des partenaires à part entière et inscriront durablement l’écologie au cœur des politiques publiques régionales. La crédibilité de notre programme se fonde sur ces alliances ancrées à gauche et réunies dans une dynamique positive de rassemblement et d’action. La liste de J.Y Le Drian est le vote utile pour la Bretagne.
L’équipe sortante a déjà ancré ses politiques dans le développement durable : agenda 21, plan de la qualité de l’air, charte des espaces côtiers bretons, énergies renouvelables, logement social, établissement public foncier .... Elle n'a donc pas à rougir de son bilan et c’est pour cela que je suis sur la liste, j’aspire à poursuivre cette action et à prolonger mon engagement local d’autant que la Région est le territoire le plus pertinent pour qu’une politique de développement durable prenne tout son sens. Elle a en effet cette vision du long terme qui nous manque très et trop souvent à l’échelon local, sans oublier une légitimité à coordonner et à fédérer l’ensemble des acteurs du territoire.

Le blog : Votre engagement est-il uniquement environnemental ?

Je suis persuadée, comme tous les écologistes que nous vivons au détriment des générations futures et que les crises sociales, environnementales et économiques que nous traversons n'iront qu'en s'accentuant si nous n’infléchissons pas notre trajectoire. Mais, je n’oublie pas non plus que 30 % des Français sont confrontés à un quotidien tellement précaire qu'ils sont dans l'incapacité de se projeter dans l'avenir et donc de s'approprier les préoccupations environnementales. Aussi je laisse volontiers les autres listes s’attribuer, dans une espèce d’euphorie climatique, le 100 % bio et les postures incantatoires de genres… Je suis et reste pour une écologie pragmatique, celle de l’union, de la solidarité et de l’action qui fera de notre Bretagne la première région « éco pionnière ».
Et je pense sincèrement qu’avec Jean-Yves Le Drian toutes les conditions sont réunies pour poursuivre le développement durable de notre Bretagne, celui qui se construit sur le long terme, celui qui ne fait pas l’impasse sur les enjeux environnementaux tellement cruciaux en ce moment et se fonde sur la solidarité sociale.

vendredi 26 février 2010

Régionales. Qui sont nos candidats ? Yves Levesque


Adhérent de "Bretagne Ecologie" depuis août 2009, Yves Levesque est retraité de l'éducation nationale.
Depuis 2001 il assume la charge de maire adjoint à la culture et au développement durable et solidaire à St Armel et, à ce titre, est impliqué dans plusieurs dossiers sensibles du pays de Vannes et du golfe du Morbihan (P.N.R, réhabilitation des marais salants de Lasné etc...).
Il est en outre conseiller communautaire de la presqu'île de Rhuys (membre des commissions aménagement, environnement, culture et sports) et animateur du groupe "Transport et déplacements" du "Week-end" de l'environnement de la presqu'île de Rhuys.



mercredi 24 février 2010

Que sont nos amis Verts devenus ?

Que sont mes amis devenus
Que j'avais de si près tenus
Et tant aimés
Ils ont été trop clairsemés
Je crois le vent les a ôtés
L'amour est morte
Ce sont amis que vent me porte
Et il ventait devant ma porte
Les emporta

Jeudi 18 février à Vannes, soirée électorale d’Europe Ecologie en trois actes :
1. Acteurs locaux déroulant avec compétence leur dossier : projet de parc naturel régional avec Joël Labbé, problème des vases de dragage du port de La Trinité avec André Dorso, projet de parc marin du Mor Braz avec Jean-Paul Hochet, biodiversité bretonne et rôle de la Région avec Anne-Marie Boudou, bilan et action de la Région avec Janick Moriceau vice-présidente en exercice de la Région.
2. Débat avec la salle d’un niveau et d’une qualité équivalents aux interventions du premier acte.
3. Place aux invités d’honneurs : Yannick Jadot, député européen d’Europe Ecologie, puis Guy Hascoët tête de liste régionale de la même famille politique.

Yannick Jadot, député européen nouvellement élu, cible les socialistes qui refuseraient les cantines bio, maintiendraient les quotas laitiers, soutiendraient les subventions à l’exportation. Tout cela accompagné de diverses vaticinations pour faire bonne mesure.
Mais parole de député européen qui sait ce dont il parle : au Parlement européen, PS et UMP même combat ! (Précisons ici, pour éviter toute méprise que les députés européens votent dans 99,9% des cas selon leur groupe d’appartenance -Socialistes et Démocrates pour le PS, Parti Populaire Européen pour l’UMP- et non selon leur nationalité).

Ainsi PS et UMP même combat ?

Sauf que, session parlementaire du 10 février 2010 (la plus récente pour l’exemple) à laquelle participe Yannick Jadot. Très précisément, 72 votes vont intervenir avec le décompte suivant :
- 34 votes communs des Verts, SetD et PPE, soit près d’un vote sur deux,
- 26 votes communs des Verts et SetD, soit plus de 80% (34+26) de votes communs Verts et PS,
- 4 votes des Verts avec la seule droite, tiens, tiens ?
- 8 votes communs SetD et PPE.
(A destination de Yannick Jadot, pour se rafraichir la mémoire le lien électronique qui lui permettra de corriger son erreur : http://www.europarl.europa.eu/activities/plenary/pv.do?language=FR )

Guy Hascoët développe ensuite et très naturellement toutes les bonnes raisons de voter Europe Ecologie mais réserve l’essentiel de ses flèches à une cible précise : Jean Yves Le Drian.
Le Président sortant est habillé chaudement pour plusieurs hivers au cas où le réchauffement climatique ne serait pas au rendez-vous : pratique déloyale, absence de vue et de vision stratégique, refus de rassembler, usurpation de logo, projets pharaoniques, confiscation du pouvoir, etc.… C’est tout cela, selon lui, qui fonde sa décision de partir seul au premier tour !

De la main tendue de Jean-Yves Le Drian pour faire liste commune dès le premier tour, pas un mot. Cette proposition pour poursuivre l’action commune adossée à un bilan partagé et revendiqué par toute la gauche n’était pas et ne pouvait être une annonce tactique. Elle est en effet intervenue bien avant le début de la campagne et très précisément lors d’une réunion des socialistes bretons à Quimper le 21 juin 2009.
Toute la presse régionale s’en était fait l’écho : « Sans surprise non plus, l'ancien député-maire de Lorient a appelé à une union des forces de gauche dès le premier tour. Une main tendue, en particulier aux écologistes, après leur très bon résultat des Européennes. Il y a cinq ans, seul le PC avait fait liste commune avec le PS dès le premier tour. Le Drian souhaiterait cette fois que l'union soit effective dés le premier tour. » (Le Mensuel du Golfe daté du 21 juin sur son site internet http://www.mgm-mag.info/article/actualite/regionales-jean-yves-le-drian-candidat-a-sa-succession/index.html )

Une proposition formulée (puis répétée) neuf mois avant les élections régionales et six mois avant le dépôt des listes ne saurait donc être suspectée d’une quelconque manœuvre politicienne. Certains écologistes, réunis au sein de Bretagne Ecologie, ne s’y sont pas trompés et ont répondu favorablement. Ils sont présents sur nos listes dans chacun des départements bretons, trois pour le Morbihan.

Reste cette question en suspens avant le premier tour des régionales : après un mandat dont tous les acteurs de gauche au Conseil régional ont reconnu la qualité du travail commun, l’écoute mutuelle, la volonté partagée de faire avancer la Bretagne, la détermination à définir ensemble une vision d’avenir pour les Bretonnes et les Bretons, quelle a été la motivation profonde d’Europe Ecologie pour prendre le risque d’ébranler cet édifice dont il faut poursuivre la construction ?

Que sont mes amis devenus
Que j'avais de si près tenus
Et tant aimés
Ils ont été trop clairsemés
Je crois le vent les a ôtés
L'amour est morte
Ce sont amis que vent me porte
Et il ventait devant ma porte
Les emporta
(Rutebeuf)

mardi 23 février 2010

Lundi 22 février . Jean-Yves Le Drian dans le pays de Vannes

Entre social et écologie. Jean-Yves Le Drian a rencontré à Vannes des syndicalistes de l'entreprise Saupiquet, de St Avé, dont l'usine va fermer dans peu de temps. Il a également échangé avec des représentants d'associations de protection de l'environnement.
La journée a été ponctuée par deux réunions publiques, l'une à Ploeren à 16 h, l'autre au palais des Arts de Vannes de 19 à 21 h. Cette dernière a rassemblé environ 230 personnes.
Tous les détails de cette après-midi de campagne sur
                           http://www.ledrian2010.net/

jeudi 18 février 2010

BRETAGNE SOLIDAIRE. Foncier de Bretagne : une volonté politique

Dès la fin de l’année 2004, conformément à son engagement visant à assurer la cohésion territoriale, la majorité de gauche nouvellement élue lance la démarche de création de l’établissement public foncier régional (EPFR), en partenariat avec l’Etat et les collectivités bretonnes. Une certaine droite, animée par le député-maire de Vannes, François Goulard, s’emploie alors à torpiller le dossier : la mise en œuvre concrète de régulation est en effet insupportable à la branche la plus libérale de l’UMP bretonne.

Grâce à la volonté du Conseil régional, et malgré ce combat d’arrière garde, le décret portant création de l’EPFR est publié au Journal Officiel le 9 juin 2009. Et en octobre de la même année, son Conseil d’Administration tient sa première réunion. L’EPFR prend dès lors le nom de « Foncier de Bretagne ».

Quatre missions lui sont confiées : le logement, le développement économique, la protection de l'environnement et la reconversion des friches industrielles et militaires.

Sur le logement, le constat est le suivant : une tension liée d’une part à une demande soutenue de résidences secondaires et d’autre part à une forte croissance démographique (la Bretagne devrait compter 400 000 nouveaux habitants à l'horizon 2030 selon l'Insee). A cet égard, l’objectif prioritaire assigné au Foncier de Bretagne est de favoriser la diversification de logements en milieu rural et la réalisation de logements aidés.

Concernant le développement économique, l’établissement aide les collectivités à constituer des réserves foncières pour renforcer leur capacité d'accueil des entreprises, notamment en création de zones d'activités . Il s’agit par ailleurs de contribuer au maintien des activités commerciales dans les communes rurales.

Pour ce qui est de la protection de l’environnement, l’organisme a vocation à acquérir des terrains pour garantir une protection durable des sites sensibles, en les soustrayant à la pression de l'urbanisation. Exemples : protection de périmètres de captage d'eau, réalisation de ceintures vertes, lutte contre les inondations...
Pour mener à bien de telles missions, le Foncier de Bretagne dispose de moyens grâce à des dotations de l’Etat et de la Région, de l’emprunt, de la taxe spéciale d’équipement, de la revente des terrains acquis (au bout de quelques années seulement), et d’éventuelles soutiens spécifiques d’autres collectivités…
Le Foncier de Bretagne a récemment présenté ses premiers projets. Au total : un investissement de 8 millions d'euros pour ses dix-sept premières acquisitions foncières. Dans leur grande majorité, elles concernent des projets d'habitat. On note aussi l'achat d'une exploitation agricole de 50 ha en Ile-et-Vilaine pour favoriser le développement du bourg de Saint-Aubin du Cormier et valoriser les espaces naturels. De même, a été acquise une propriété privée sur l'Ile de Groix permettant de construire des logements et d'y transférer un centre d'accueil de personnes âgées. Enfin, l'établissement public régional compte s'investir dans le projet de rénovation du quartier de la gare de Rennes, Euro Rennes.

C’est une incontestable réussite au service de la cohésion territoriale et de la solidarité en Bretagne. Pour autant, la vigilance demeure impérative car la tentation pourrait être grande pour une autre majorité, non de supprimer le Foncier de Bretagne, mais d’en faire une coquille vide. Le foncier constitue en effet un des enjeux clés de l’avenir de la Bretagne. Il est par conséquent plus crucial que jamais qu’une majorité de gauche rassemblée autour de Jean-Yves Le Drian émerge les 14 et 21 mars prochains. Pas simplement pour consolider les acquis mais surtout pour donner vie et réalité à une Bretagne solidaire, créative et responsable.

mardi 16 février 2010

Elections régionales. Qui sont nos candidats ? Anne CAMUS

"Mon engagement politique local a débuté dans la commune de Theix où en 1995 je conduisais la liste de gauche.
En 2000 j’ai été élue porte parole des Verts Pays de Vannes. J’ai travaillé au nom des Verts sur le plan départemental des déchets du département 56 et me suis présentée par la suite, à diverses élections locales, cantonales (VERTS + UDB) et nationales.
J’ai été élue municipale et communautaire à Vannes pour les Verts de 2001 à 2004. J’ai terminé ce mandat en tant qu’« écologiste sans étiquette », enfin, j’ai été réélue aux municipales de 2008 sur la liste de gauche, « écologiste sans étiquette ».

Mon parcours, c’est également un engagement militant associatif depuis une vingtaine d’années
Avec détermination, j’ai maintenu un lien étroit avec les associations environnementales alors que peu d’élus conservent un engagement associatif actif. En respectant les différentes identités et en effectuant un travail de terrain non partisan et éloigné de toute couleur politique, j’ai obtenu et conservé la confiance du monde associatif. J’ai pu, à travers cette collaboration militante pratiquer au quotidien la démocratie « implicative ».
J’ai débuté en 1990 par la création d’une association de Protection de la Nature et de l’Environnement sur la commune de Theix
J’ai rejoint le groupe des écologistes de la région vannetaise
Puis j’ai été cofondatrice, en 1999 de la Fédération des Associations de Protection du Golfe du Morbihan qui regroupe aujourd’hui 27 associations, fédération dont le but est de promouvoir un développement durable de notre territoire.
J’ai créé en 2001 l’association « NISEM » (Non aux incinérateurs dans le sud est du Morbihan) qui s’est opposé avec efficacité au projet d’incinérateur sur le pays de Vannes et au SYSEM, (syndicat mettant en œuvre la politique des déchets sur le territoire du Sud Est du Morbihan), cette association a porté le débat sur le pays de Vannes. (organisation de conférences scientifiques sur les dioxines et les PCB issus des fumées des incinérateurs, grande manifestation sur Vannes). J’ai dans le même temps, travaillé sur les conséquences de la pollution de l’ incinérateur de Nivillac –56- et alerté le réseau associatif local et national, les professionnels de santé et les agriculteurs sur la dangerosité des fumées issues des incinérateurs.


Simultanément j’ai milité sur la région puisque j’ai été présente dans l’association Air et Nuages de Bretagne qui luttait contre les nombreux projets d’incinérateurs fleurissant un peu partout sur le territoire Breton. ( Traitement des déchets ménagers, fientes de volailles, farines animales…).

La région étant le territoire le plus pertinent pour mettre en œuvre une politique de développement durable, je viens naturellement d’adhérer à l’association Bretagne Ecologie qui soutient Jean Yves Le Drian pour faire de la Bretagne la première région Eco- pionnière de France.

vendredi 12 février 2010

Elections régionales. Qui sont nos candidats ? Gildas Dréan


"Je suis né  à LOUDEAC en 1952, mes parents habitaient à ROHAN . J’arrive à VANNES en 1955, et c’est pour cette raison que je connais très bien VANNES.
Je suis salarié de la Mutualité Sociale Agricole du Morbihan, où j’ai des responsabilités syndicales dans l’équipe CFDT.
Mon éducation citoyenne et politique s’est faite en premier lieu dans le cercle familial : j’ai assisté très tôt avec mon frère à des conseils municipaux du temps de Marcellin…
J’ai milité à la Jeunesse Ouvrière Chrétienne, où j’étais fédéral. Cette période a été un moment fort dans ma formation et ma prise de conscience qu’un engagement était nécessaire pour « changer le monde ». Mon premier engagement politique public se fera très tôt au GAM (Groupement d’Action Municipale) où je distribue des tracts et des journaux.

Puis je suis retenu sur la liste de Michel OLIVIER en 1989 aux municipales. C’était mon apprentissage concret de la vie politique auprès de nombreux élus du Pays de Vannes que je remercie. Je ne suis pas élu, mais je prends une place active dans l’association Vannes Avenir qui soutient les élus. J’adhère au Parti Socialiste en 1993. Cet engagement s’est poursuivi pour mes deux mandats de conseiller municipal en 1995 avec Philippe MEYER et en 2001 avec Micheline RAKOTONIRINA, où j’ai mis toute mon énergie pour défendre une véritable politique de gauche au service de l’ensemble des citoyens.

Depuis Mars 2004, j’ai eu beaucoup de plaisir à être élu Conseiller Régional et à travailler dans l’équipe de Jean Yves LE DRIAN pour représenter le Pays de Vannes, afin de mettre en œuvre le programme de la liste « Bretagne à gauche, Bretagne pour tous ». Je me suis investi de façon plus particulière dans le domaine de la Formation (Référent de la Maison de la Formation Professionnelle du Pays de Vannes), de l’insertion (Mission Locale), de la Santé ( Agence Régionale de l’Hospitalisation et Groupement Régional de Santé Publique) et des lycées (présidence de la Commission d’Appels d’Offres pour les travaux dans le 56)
Mon engagement dans la Commission des Solidarités s’est concrétisé par un travail sur la Santé des Bretons au travers des actions de prévention sur les suicides et les conduites addictives, sur l’offre de soins hospitaliers en Bretagne, sur la politique sociale de l’habitat au travers du développement des logements sociaux et de la Rénovation Urbaine (projet ANRU).
Ma présence sur la liste de Jean Yves LE DRIAN pour les prochaines échéances Régionales est motivée par ma volonté de poursuivre le travail engagé dans l’intérêt général pour la Bretagne, le Morbihan et le Pays de Vannes.

Les interviews du blog

Au cours des semaines à venir, le blog va interroger les candidats du Pays de Vannes de la liste La Bretagne solidaire, créative et responsable avec Jean Yves Le Drian. Aujourd’hui, c’est Gildas Dréan, conseiller régional sortant que le blog invite.

Le blog : Quel bilan tirez-vous de ces six années passées dans la majorité régionale ?
Gildas Dréan : A titre personnel, j’ai vécu une expérience d’une formidable richesse. Mais, par nature, je préfère retenir le formidable élan collectif qui a conduit à la victoire de la gauche. C’est cette ambition partagée pour la Bretagne qui nous a animés tout au long du mandat qui s’achève.
Concernant les mesures que nous avons adoptées et qui ont contribué à améliorer la vie des Bretons, je voudrais plus particulièrement évoquer le champ de la solidarité entre les hommes et entre les territoires à travers deux exemples : la santé et le logement social, deux domaines où je me suis particulièrement investi étant membre de la commission des solidarités.
Quelques chiffres clés, sur la santé tout d'abord, pour comprendre le défi à relever en Bretagne : 6000 décès prématurés avec le plus fort taux de suicide en France, un très mauvais classement pour l’espérance de vie, l’ivresse répétée des jeunes avec un taux deux fois supérieur à la moyenne nationale. L’effort de financement régional a été porté à 1 M€ par an soit une augmentation de 672% par rapport à 2004 : 600 000 € pour la prévention du suicide et des comportements addictifs, 170 000 € pour l’équité territoriale de l’offre de soins, sauvetage de l’hôpital de Carhaix, plan régional pour la qualité de l’air et pour l’élimination des déchets dangereux.
S’agissant du logement social, le budget alloué s’inscrit en progression de 160 % depuis 2004 : financement du tiers de la production de logements sociaux neufs, réhabilitation de logements sociaux (1,7M€/an), rénovation urbaine (5,6 M€) dont le projet ANRU de Ménimur, logements des jeunes et travailleurs mobiles (3,2 M€), 5000 opérations en faveur de l’efficacité énergétique des logements. De façon plus générale, nous avons, avec volontarisme et dans la concertation permanente, assumé toutes nos responsabilités, bien au-delà de la définition restrictive des compétences obligatoires des régions.

Le blog : Quelles sont les perspectives du prochain mandat ?
Gildas Dréan : Il n’y aura pas de rupture dans l’action, mais l’affirmation de priorités stratégiques et une amplification des efforts déjà engagés. Dans le domaine de la santé, nous allons mobiliser toutes nos ressources pour combattre les déserts médicaux et soutenir les mesures en faveur de la santé environnementale (qualité de l’air, pesticide, déchets…). Nous allons nous attacher à adapter en ce sens les moyens consacrés à la formation des personnels de santé. Avec l’allongement de la durée de vie et dans l’idée du bien vieillir en Bretagne, nous proposons par ailleurs de créer une Maison de la Santé dans chaque Pays de Bretagne. Pour l’habitat, notre volonté consiste à promouvoir une Région Bretagne partenaire du droit au logement pour tous les Bretons. Dans un esprit de solidarité liant qualité de l’emploi et durabilité du dynamisme économique, nous entendons porter notre effort sur le développement de la formation professionnelle des artisans en matière d’éco-construction et d’économies d’énergie.

Le blog : Dans quel état d’esprit abordez-vous la campagne électorale ?
Gildas Dréan : Avec une motivation sans précédent car j’entends bien contribuer à prolonger et consolider ce contrat de confiance avec les Bretonnes et les Bretons. Gardons à l’esprit que ces élections constituent un enjeu historique car il s’agit de confirmer l’ancrage à gauche de la Bretagne. La bataille de 2004 qui a abouti à la conquête de la Région doit sans cesse nous rappeler qu’une victoire se construit dans le temps, collectivement et dans la fidélité à nos idées. C’est à ces conditions que nous serons dignes de la confiance que, je l’espère, nous accorderont les habitants de la Bretagne le 14 mars prochain. Car, comme en 2004, le premier tour sera décisif pour l’avenir de la Bretagne.

mardi 9 février 2010

Rando de quartier Vannes-Est. Quand la ville dévore l'espace.

Le dimanche 7 février, la visite ensoleillée d'une partie du quartier Est de Vannes nous a permis de faire un point rapide sur les travaux d'urbanisation en cours dans le secteur .

La découverte des différentes occupations du territoire et la vision de l'équipe municipale actuelle d'urbaniser de façon exponentielle nous amènent à réfléchir sur le devenir de ce quartier.
*Premier constat :
Une grande diversité de types d'habitations et d'activités, de petites maisons autour d'anciens hameaux , puis la construction de maisons individuelles dans les années 1960-1970, avec en proximité les zones artisanales et industrielles du Prat et du Poulfanc, et enfin une urbanisation rapide depuis 2005.
*Deuxième constat :La ville est un important consommateur d'espace, et plus particulièrement dans notre secteur en zone humide, et de ressources non renouvelables nécessaires pour sa construction, son entretien et ses fournitures en énergie. De plus, elle évacue des flux continus de déchets solides et liquides . Ainsi la croissance urbaine, l'étalement urbain et la péri-urbanisation posent de nombreux problèmes écologiques.
*Troisième constat :
Les techniques d'urbanisme orientent durablement l'occupation de l'espace dans les villes, les élus et techniciens étant par ailleurs confrontés à de nombreuses pressions contradictoires des habitants, commerçants, industriels, aménageurs, etc. Mais que faut il attendre du premier quartier Haute Qualité Environnementale dans la vision de nos élus ? En effet, la taille du quartier sera conséquente et les problèmes seront démultipliés.
*Quatrième constat :
La parole des résidents n'est pas entendue .
Le 25 octobre 2002, à l’instigation de quelques personnes, une centaine d'habitants se réunissaient salle de Bohalgo et manifestaient le désir de créer une association de quartier.
Le Conseil de Quartier Est Vannetais était né et sera présent dans tous les domaines : l’urbanisation future, les équipements socio-culturels, les transports en commun, la maintenance et l’entretien des équipements existants, l'environnement
Le conseil de quartier n'a aucun rôle dans l’évaluation de la politique urbaine menée par la municipalité, n'est pas consulté et a bien du mal à se faire entendre.
Ainsi en 2004 l'association du quartier Est de Vannes dans une enquête de proximité évoque déjà la demande en commerces de proximité (17%) en tête du classement, qui devance les problèmes de circulation (vitesse excessive - 16%) .
Le secteur du Rohic est laissé à l'abandon
La configuration du quartier est propice à l'amplification de ces phénomènes,
L'indigence des transports en commun actuels souligne le peu d'équité pour l'Est de Vannes.
Seule l'école de Beaupré- la Lande (attendue depuis bien longtemps par l’ensemble des résidents, dans un secteur à vocation principale de type pavillonnaire) a été construite avant les immeubles collectifs.
Mais certains résidents regrettent aussi que les découpes « administratives » sectorielles empêchent les inscriptions des enfants dans des écoles publiques hors Commune, qui peuvent être plus proches de leur domicile (Albert Guyomard et Collège Cousteau par exemple sur la commune de Séné ).
En conclusion :
Pendant des années l' Est de l'Agglomération Vannetaise a été délaissé.
Les actions individuelles, voire les pétitions, n'ont eu que peu d'effet.
Nous avons le sentiment d'avoir été "des laissés pour compte". Aujourd'hui l'Est vannetais est en plein développement urbanistique, mais quelle sera la place du citoyen ?

Louis Bédiot


mercredi 3 février 2010

Un message de Gildas Dréan, conseiller régional

Bonjour,

Le samedi 30 janvier 2010, Jean-Yves Le Drian a lancé officiellement la campagne des Régionales 2010 à RENNES à la maison du Peuple !

Les 4 listes départementales ont été présentées officiellement à la presse à l’issue de cette journée. Jean Yves les conduira pour les élections régionales. Ces listes sont celles du rassemblement de la gauche et des écologistes. Des membres du Parti Socialiste, du Parti Communiste, des écologistes et des personnalités de la « société civile », qui sont des experts, tous fortement attachés à la Bretagne, qui se sont retrouvés sur un projet avec notre Président sortant.

Fort d’un bilan qui tranche avec la « région pépère » d’autrefois, nous allons nous engager pour permettre à la Bretagne de poursuivre le chemin engagé en 2004 : la solidarité, la créativité et la responsabilité.

Solidaires entre les femmes et les hommes, entre les territoires, entre les générations aussi.

Créatifs pour faire rayonner notre recherche, notre industrie, notre culture.

Responsables pour valoriser notre environnement comme un atout, mais aussi pour protéger, préserver, reconquérir si nécessaire.

Ce bilan, qui s’est appuyé sur la mobilisation des Bretons, un projet, réalisé lors d’un tour de Bretagne ouvert et participatif, une équipe de rassemblement, un président aux qualités reconnues. Autant d’éléments positifs qui tranchent avec le camp d’en face.

Nous entrons en campagne avec envie, fierté et détermination, pour continuer à faire bouger la Bretagne !

Retrouvez-nous sur le site de campagne : http://www.ledrian2010.fr/

Très cordialement
Gildas DREAN

lundi 1 février 2010

La Belle Journée de Rennes

A défaut de la Folle Journée de Nantes, les "supporters" de Jean-Yves Le Drian ont eu leur Belle Journée de Rennes.
En effet, le samedi 30 janvier, à Rennes, entouré de nombreux élus de la majorité sortante, Jean-Yves Le Drian a lancé la campagne des élections régionales.
Dans la Maison du Peuple, haut-lieu historique de la gauche, la salle de la Cité a connu la foule des grands jours, venue des quatre départements bretons.
La matinée a été consacrée à trois tables rondes, axées respectivement sur l'un des trois objectifs majeurs du projet : une Bretagne solidaire, une Bretagne créative, une Bretagne responsable. Elus, candidats, associatifs, chefs d'entreprises, artistes ont apporté leurs témoignages et exprimé leurs attentes.
"Les bretons ont la parole" en quelque sorte...
L'après midi les porte-paroles des trois composantes politiques des listes d'union sont intervenus : Gérard Lahellec pour le Parti Communiste, Marie-Pierre Rouger pour Bretagne Ecologie et Jean-Yves Le Drian pour le Parti Socialiste bien sûr mais surtout au nom de la majorité sortante et, nous l'espérons, future.
Tous ont dit leur fierté du travail accompli depuis six ans et affirmé leur volonté de le poursuivre, de l'approfondir, de faire face aux nombreux défis, pour le plus grand bien des habitants de la région Bretagne.
Les militants, très motivés, prêts à agir pour obtenir une nette victoire en mars prochain, ont ovationné leurs candidats.

La campagne qui s'ouvre nous permettra de revenir sur le très positif bilan de l'équipe sortante, et de développer largement tous les thèmes du projet pour la prochaine mandature, projet démocratiquement élaboré depuis des semaines, en particulier grâce aux quatre forums régionaux de Concarneau, St Brieuc, Rennes et Vannes.