vendredi 29 janvier 2010

La conférence-débat du 26 janvier

Le 26 janvier Simon Uzenat a animé, devant une soixantaine de militants et sympathisants des sections PS de la circonscription, une conférence-débat sur le thème : "La Région Bretagne après Copenhague : modèle de développement et intégration internationale"
On notait la présence de personnalités socialistes, élus et candidats, comme Hervé Pellois, André Gall, Claude Jahier, Gildas Dréan, Monique Danion et Anne Camus.
Après une introduction de Thierry Normand, secrétaire de section, Simon Uzenat a exposé son analyse, dont voici de larges extraits :

"Les négociations internationales sur la lutte contre le changement climatique avaient pour objectif de parvenir à un accord à la 15ème Conférence des Parties qui a eu lieu à Copenhague du 7 au 19 décembre 2009.
Contrairement à ce qu’a pu affirmer le président de la République, le sommet de Copenhague représente un triple échec : échec d’une ambition à la hauteur des enjeux environnementaux, échec du système de gouvernance internationale proposée par l’ONU, échec des engagements en faveur d’une plus grande solidarité Nord/Sud.


Ce sommet a en effet accouché d’un accord qui n’a aucune valeur juridique et qui entérine une interprétation minimaliste du septième principe de la Déclaration de Rio (1992).  L’ « Accord de Copenhague » se contente d’enregistrer la proposition du Groupe d'experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat (GIEC) de limiter la hausse des températures à 2°C. Les éventuels engagements unilatéraux pris par les Etats, sans aucun mécanisme international de vérification et de sanction, doivent être fournis pour le 31 janvier 2010. L’accord prévoit également la création d'un "Fonds vert" pour le climat destiné à aider les pays en développement. Il s’agit là d’un financement temporaire et partiellement additionnel (par rapport à l’aide au développement), rendant en cela encore plus difficiles les montages de projets.

Plus globalement, cet accord symbolise les ambiguïtés de l’intégration des grands pays émergents (Chine, Inde) dans le processus international de régulation climatique. A cet égard, son échec révèle les nouveaux rapports de force internationaux. Sur la forme tout d’abord, avec la faillite de la gouvernance inter-étatique proposée par l’ONU. Sur le fond ensuite, car l’absence d’engagements contraignants en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre ainsi que l’extrême faiblesse des moyens alloués au rééquilibrage Nord-Sud ne sont absolument pas à la hauteur des enjeux, des attentes et des besoins. A ce titre, Copenhague marque un sévère coup d’arrêt au processus de Kyoto et signifie l’avortement du processus de Bali lancé en 2007.

Au-delà de tout ce qui a pu être justement écrit sur le rôle de la Chine (refus de mécanismes supranationaux de vérification et de sanctions) et des Etats-Unis (pas d’engagements chiffrés), l’échec de Copenhague est aussi celui de l’Union européenne, dont l’impuissance, les déchirements et l’incohérence ont pesé lourd au cours des deux semaines de négociations. Copenhague a consacré les limites d’une diplomatie européenne à choix multiples, empêchant l’émergence d’une voix unique. En cela, les initiatives solitaires du président français ont été autant contre-productives qu’une Commission européenne paralysée par les égoïsmes nationaux des droites européennes. L’Union européenne a été progressivement marginalisée au point de ne même pas être représentée lors des négociations finales.

C’est dans ce cadre qu’il convient d’apprécier la responsabilité historique des collectivités locales. Yvo de Boer, secrétaire exécutif de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques a ainsi déclaré à Poznan en décembre 2008 que « 50 à 80% des actions concrètes de réduction des émissions de gaz à effet de serre et près de 100% des actions d'adaptation sont conduites au niveau infranational ». Les régions se sont largement mobilisées afin de poursuivre leurs efforts, de réaffirmer leur rôle stratégique et d’assumer pleinement leurs responsabilités. Représentée par Jean-Yves Le Drian, la Région Bretagne portait ainsi la voix de 200 régions européennes, en tant que vice-présidente européenne du Réseau des Gouvernements Régionaux pour un Développement Durable (nrg4SD) et représentante de la Conférence des Régions Périphériques et Maritimes. L’efficacité de la lutte contre le changement climatique repose en effet sur deux piliers étroitement liés : une refondation du développement régional – à partir des opportunités offertes par la transition vers l’économie verte et bleue – et une mobilisation permanente en faveur de partenariats concrets entre régions du Nord et régions du Sud.

Cette implication massive des régions se heurte toutefois en France à un processus rampant de recentralisation. Qu’il s’agisse de la réforme de la fiscalité locale (qui réalise la mise sous tutelle étatique des collectivités locales), de la réforme des collectivités (qui programme la cantonalisation des régions et, partant, remet en cause toute élaboration d’une vision stratégique globale et partagée pour le territoire régional) ou encore du Grenelle de l’environnement (qui confère plus de devoirs mais moins de pouvoirs aux collectivités et les place sous l’autorité de l’État par l’intermédiaire des préfets), la force créative et l’efficacité opérationnelle des régions se trouvent largement affaiblies. Il ne reste que 100 mois pour agir. Afin d’empêcher une hausse des températures supérieure à 2°C, le GIEC a estimé – dans son 4ème rapport paru en 2007 – que les pays industrialisés devraient réduire d'ici à 2020 leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) de 25 à 40% par rapport à 1990. Les négociations internationales, qui vont se poursuivre en 2010 à Bonn (31 mai-11 juin) puis au Mexique (29 novembre-10 décembre) seront donc capitales et appellent d’ores et déjà une mobilisation encore plus forte des régions."

A l'issue de l'exposé, Simon Uzenat et Jean-Paul Méheust répondent aux questions de l'assistance.
-Le rôle de la Chine dans l'échec de Copenhague est patent. En refusant toute contrainte, la Chine a contribué à la mise à l'écart de l'Union Européenne, avec la bienveillance des Etats-Unis. L'Union Européenne, dirigée très majoritairement par les conservateurs, minée par un retour en force des Etats, n'ayant pas de réel pouvoir politique, n'a pas su s'imposer.

-Les questions relatives à la région Bretagne ont été nombreuses.
*Si la Bretagne est la région de France qui produit le plus de gaz à effet de serre, par son agriculture très développée, il faut se souvenir qu'elle contribue à nourrir de nombreuses autres régions françaises et européennes, partageant ainsi sa "responsabilité".
*La Bretagne produit peu d'électricité. Certes la région est bien placée pour les énergies renouvelables, comme l'éolien terrestre ou marin. Mais il faudra surtout agir sur la consommation. Et une coordination avec les autres territoires sera indispensable.
*La Bretagne doit prendre toute sa place dans une nouvelle PAC, Politique Alimentaire et environnementale Commune, permettant un retour aux fondamentaux pour un nouveau modèle de développement.
Dans tous ces domaines une meilleure coordination entre les régions françaises, surtout celles dirigées par la gauche, est éminemment souhaitable.
*A propos du "futur" aéroport de Notre Dame des Landes, qui concerne non seulement la Bretagne mais aussi les Pays de la Loire, il faut réexaminer et réactualiser le projet, la construction de lignes à grand vitesse vers l'ouest modifiant la donne. Mais il faut aussi tenir compte des problèmes actuels de sécurité sur Rennes et surtout Nantes.

-Le projet de réforme des collectivités territoriales va conduire à un effacement des régions et à une "cantonalisation" du territoire, chaque conseiller territorial soucieux de sa réelection défendant son pré-carré. Qu'en sera-t-il des projets demandant une grande cohérence, comme par exemple les plans climat-énergie territoriaux ?

-Le rejet, par le Conseil Constitutionnel, de la taxe carbone proposée par le gouvernement français est un échec majeur pour ce dernier. C'est une question qui devra s'intégrer dans un débat plus large sur la fiscalité. Dans un souci d'efficacité, elle devra être établie au niveau européen.

Différents liens :
Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques : http://www.unfccc.int/
International Institute for Sustainable Development : http://www.iisd.org/
Institut du Développement Durable et des Relations Internationales : www.iddri.org
Network of regional governments for Sustainable Development : http://www.nrg4sd.org/
Région Bretagne : http://www.bretagne.fr/


vendredi 22 janvier 2010

Après Copenhague

Après le sommet de Copenhague,
et en lien avec les problématiques régionales,
la section du Parti socialiste de Vannes
a le plaisir d’inviter les adhérents de la circonscription
à une conférence-débat

« La Région Bretagne après Copenhague :
modèle de développement et intégration internationale »

par Simon Uzenat*
Mardi 26 janvier – Palais des Arts de Vannes – 20h30

  
* Délégué fédéral aux questions européennes et internationales. Par ailleurs diplômé de l’École Normale Supérieure de la Rue d'Ulm et de l’Université Paris I-Panthéon-Sorbonne, il prépare un ouvrage analysant le rôle des régions dans les négociations internationales sur le changement climatique, qui paraîtra au printemps 2010 aux éditions L’Harmattan.

mercredi 20 janvier 2010

La réforme territoriale, une "recentralisation" qui n'ose pas dire son nom.

Extraits de la tribune de Pierre Mauroy dans le Monde du 19 janvier 2010

"Cette réforme, je le dis d'emblée, je la refuse. Elle opère en effet un changement brutal de cap par rapport au consensus qui s'était établi sur le nécessaire approfondissement de la décentralisation et de la régionalisation dans notre pays.[...]

(Après le vote des lois de 1982-1983), les gouvernements qui ont suivi se sont tous inscrits dans cette démarche, y compris celui de Jean-Pierre Raffarin, qui a même tenu à inscrire dans la Constitution, en mars 2003, que "la France est une République décentralisée".
Or que propose aujourd'hui l'actuel gouvernement ? Ni plus ni moins que d'affaiblir les assemblées départementales et régionales face au pouvoir d'Etat et d'opérer ainsi une recentralisation qui n'ose pas dire son nom.[...]

Qui peut croire en effet que le futur corps hybride des "conseillers territoriaux" [...] pourra faire vivre dans le mouvement ces deux assemblées aux compétences et à l'esprit si différents ? [...]
J'ajoute que le mode de scrutin qu'on leur réserve -uninominal à un tour-est non seulement contraire à la tradition du système politique français, mais il porte un coup d'arrêt sans appel à la mise en oeuvre de la parité si chèrement acquise et encore largement inachevée. Il est d'ailleurs fortement contesté dans les rangs mêmes de la majorité.[...]

Ce mauvais coup qu'on veut porter aux collectivités territoriales n'est pas étonnant.
Depuis son élection le président de la République a souvent mis en cause leur bilan, les accusant d'être dispendieuses alors qu'elles réalisent 75% de l'investissement public et ne contribuent qu'à hauteur de 10% de la dette publique.
Après la suppression de la taxe professionnelle qui va asphyxier financièrement les collectivités locales et qui constitue un véritable hold-up au profit des entreprises, je ne peux m'empêcher de penser que cette réforme est aussi inspirée par la volonté de prendre une revanche à terme sur la victoire de la gauche aux dernières élections départementales et régionales. D'autant que les élections régionales de mars semblent s'annoncer difficiles pour la majorité, au dire même de certains de ses représentants !

Je ne nie pas que certains points positifs figurent dans ce projet. Il en est ainsi des dispositions qui organisent l'achèvement de la carte de l'intercommunalité. [...] Le projet prévoit aussi la création de métropoles.[...] J'approuve cette proposition dans son principe. Depuis longtemps je considère que notre pays souffre de ne pas disposer de métropoles puissantes capables de concurrencer les grandes villes européennes.[...] Je pense que chaque région devrait pouvoir, avec le temps, se développer autour d'une ville métropole et, inversement, une métropole devrait pouvoir compter sur une région puissante pour se développer.
Sur ce point le projet du gouvernement ne semble pas répondre aux exigences de la poursuite du développement du fait urbain dans les prochaines années. En effet le nombre de métropoles qui seraient créées par ce projet n'excéderait pas huit. Elles le seraient sur une base volontaire et avec le statut d'établissement public de coopération intercommunale (EPCI).[...] Alors qu'elles seront dotées de larges compétences, ce statut de seconde zone est une offense au bon sens ! Je propose donc d'en faire des collectivité territoriales de plein exercice, dotées de la clause de compétence générale. [...]

On le voit, les raisons sont légion pour que, avec la gauche, je m'oppose vigoureusement à une réforme qui replonge notre pays dans un passé révolu. J'espère que les Français rejetteront cette contre-réforme antidémocratique et rétrograde, très attachés qu'ils sont à la démarche décentralisatrice dont ils ont pu mesurer depuis près de trente ans les effets positifs sur leur vie quotidienne, notamment en termes de qualité de services publics et de proximité.[...]. "

dimanche 17 janvier 2010

Salut les coopains !

Le Parti Socialiste vient de créer la CooPol, Coopérative Politique, constituant le réseau social de celles et ceux qui veulent débattre et agir à gauche avec les autres membres de la CooPol, les COOPAINS (Clin d'oeil aux copains de Facebook).
Cette nouvelle génération d'outils d'organisation et de mobilisation, bien adaptée à notre époque, permettra d'échanger en ligne, de coproduire, d'agir sur le terrain.
La Coopol débute tout juste et va monter peu à peu en puissance.
Militants, sympathisants du PS ou de la gauche disposant d'une adresse mail vous pouvez découvrir la CooPol sur le site

http://www.lacoopol.fr

afin de vous informer puis éventuellement de vous inscrire pour participer à nos débats.

A très bientôt sur la Coopol .

vendredi 15 janvier 2010

Voeux de la section 3)Intervention de Nicolas Le Quintrec

2009 a été une année difficile pour l'emploi et pour les entreprises.
Certes, le système financier a été préservé.
Mais l’économie est toujours en souffrance,
Le chômage de masse est de retour, Vannes ne fait pas exception avec 36 % de demandeurs d’emploi supplémentaires en un an. La pauvreté perdure.
Crises économique et sociale sont encore devant nous.
La crise écologique aussi, alors que le sommet de Copenhague s’est conclu par un échec.
Ce constat révèle deux choses :
- le pouvoir politique et économique des pays occidentaux n’est plus aussi dominant qu’auparavant et peine à installer une gouvernance mondiale,
- la société connaît une véritable mutation, politique bien évidemment, technologique, démographique …

Là où les Etats ont failli, il appartient aux Collectivités locales et territoriales d’agir, de penser un autre modèle de développement et de progrès qui intègre l’économie de la connaissance, l’économie verte et la responsabilité sociale.
C’est ce que nous appelons le développement durable.
Je sais que Jean-Yves Le Drian partage cette ambition.
En revanche, je m’inquiète plutôt de l’avenir de l’agglomération vannetaise dont la priorité est de remplir les zones d’activités.
Au contraire, nous pensons qu’il faut doper la recherche en renforçant la synergie entre les entreprises et l’Université de Bretagne Sud dans le domaine du numérique, de l’énergie, des nouveaux matériaux … et positionner la collectivité dans les négociations Etat-Région liées au grand emprunt.

Nous pensons aussi qu’il faut transformer les idées en innovation en impliquant le territoire local dans les nouvelles orientations des pôles de compétitivité animés par la région.

Nous pensons qu’avec le Parc Naturel Régional nous avons là un cadre fédérateur pour mobiliser les forces vives afin d'accompagner les mutations de l’économie traditionnelle.
C’est bien dans un partenariat plus intelligent, plus vivant que nous pourrons tourner Vannes vers l’avenir et préparer les emplois de demain.

2010, c’est aussi la mise en œuvre de la réforme de l’Etat et des financements des collectivités.
Récemment un élu local déclarait qu’il n’y avait pas d’inquiétude à avoir avec cette réforme.
Nous ne partageons pas totalement cet enthousiasme.
Avec un déficit de près de 140 milliards d' euros, la France est en faillite. La réforme de l’Etat a donc pour objectif de réduire les dépenses publiques en se déchargeant sur les communes, les départements et les régions avec des compensations aléatoires.
Certes, les départements et les régions seront plus affectés que les communes.
Mais, comme le déclare le Président du Conseil Général du Morbihan, les participations financières des départements aux projets communaux seront revus à la baisse.
Mais au-delà des collectivités, c’est aussi l’ensemble du corps associatif, dans les domaines social, culturel, sportif et environnemental, qui sera touché.
C’est bien le grand mouvement de décentralisation initié par François Mitterrand il y a près de trente ans qui est remis en cause. C’est l’autonomie et le dynamisme des collectivités qui s’en trouveront menacés.

De tout cela, je vous invite à vous mobiliser pendant les régionales pour promouvoir ce nouveau modèle de développement et pour préserver l’esprit de la décentralisation.

Je vous adresse mes vœux de fraternité et d’espérance pour vous tous, d’espérance pour une Bretagne debout, une Bretagne rassemblée.


jeudi 14 janvier 2010

Vœux de la section de Vannes du PS 2) Intervention d'Anne Camus

Je me présente à l’élection régionale à vos côtés, afin de poursuivre un engagement local associatif et politique. Je salue d’ailleurs ce soir la dynamique d’une liste « ouverte » et crédible associant différentes sensibilités.
La région me semble le territoire le plus pertinent pour qu’une politique de développement durable prenne effet puisqu’elle a la vision du long terme qui nous manque très et trop souvent à l’échelon local.


J’ai comme vous, une vie militante. Associative depuis 1989, engagée dans le bureau de la Fédération des Associations de Protection du Golfe du Morbihan (26 associations) depuis sa création en collectif en 1999, j’accomplis depuis 20 ans un travail de terrain non partisan et éloigné de toute couleur politique.
Mon parcours, c’est également 14 ans de mandat d’ élue en essayant de toujours prendre en compte les valeurs de gauche qui nous mobilisent : égalité, solidarité, justice, liberté, écologie.

Je compte bien être un maillon essentiel et actif entre la région, les élus locaux, les associations et vous, les militants pour faire vivre la démocratie « implicative ». Faire entendre votre voix, impliquer les habitants dans le débat public et la réflexion politique seront des axes forts de mon futur mandat.

Nous savons que demain, la région aura à répondre rapidement de sa stratégie d’intervention sur la problématique climatique, la gestion de nos ressources en eau, la qualité de nos eaux marines etc … aussi j’aspire à me mettre au service d’un projet ambitieux, parce qu’aujourd’hui, nous vivons à crédit des générations futures et les crises n'iront qu'en s'accentuant si nous n’infléchissons pas cette trajectoire.
L’équipe de Jean Yves Le Drian a déjà ancré ses politiques dans le développement durable : agenda 21, plan de la qualité de l’air, charte des espaces côtiers bretons, énergies renouvelables, logement social, établissement public foncier ...
Elle n'a donc pas à rougir de son bilan mais il reste beaucoup à faire et elle devra poursuivre le développement durable de notre Bretagne, celui qui se construit sur le long terme, qui se fonde sur la solidarité sociale et surtout, celui qui ne fait pas l’impasse sur les enjeux environnementaux tellement cruciaux en ce moment .
C’est à cette condition que nous gagnerons la bataille contre la droite dont un de ses représentants locaux disait avec justesse que « la Bretagne doit continuer à être représentée par des élus, non par un haut fonctionnaire d’Etat ».
La préfète aux ordres de Sarkozy, est l’instrument de la politique de ce dernier : injustice fiscale et sociale, privatisation des services publics et mise en danger de notre système de santé… nous connaissons cette droite incapable d’anticiper, d’accompagner et de bâtir un avenir solidaire et durable pour les Bretons.

Enfin pour terminer, je vous présente mes vœux les plus chaleureux de justice, de solidarité, de prospérité et d’écologie pour l’année nouvelle et vous prie de croire à ma disponibilité et à ma ferme volonté de contribuer activement à faire gagner le Parti Socialiste et l’ensemble de la gauche à l’élection régionale prochaine.

mercredi 13 janvier 2010

Vœux de la section de Vannes du PS, le 11 janvier 1) Intervention de Thierry Normand, secrétaire de section

Le lundi 11 janvier une centaine de personnes, élus, militants et sympathisants du Parti Socialiste, partenaires de la Gauche Vannetaise, se sont retrouvées lors de la traditionnelle cérémonie des vœux de la section de Vannes du PS .
Thierry Normand procède d’abord à une rapide rétrospective de l’année écoulée « qui restera gravée dans nos mémoires comme une année noire » : crises économique et sociale, explosions du chômage, des déficits publics, de la dette , échec relatif du PS aux européennes, échec du sommet de Copenhague… le bilan n’est pas brillant. Qui sait ce que nous réserve 2010 ? Souhaitons un bilan nettement plus positif !

Nous savons déjà qu’en 2010 vont se dérouler des élections régionales.

Extraits de l’intervention de Thierry Normand:
« Fort d’un bilan significatif, Jean-Yves le Drian et son équipe ont fait preuve de résultats probants au conseil régional de Bretagne : des transports TER rénovés et leur fréquentation développée, une augmentation du nombre d’apprentis, des aides concrètes d’accompagnement des jeunes et des maîtres d’apprentissage, des investissements réels dans la matière grise et les lycées (création des chèques livres), une politique marquée au service de l’emploi et de l’innovation, une ambition maritime affirmée pour la Bretagne, une ambition créative et environnementale…liste non exhaustive.
Ce bilan Jean-Yves Le Drian l’a obtenu avec l’ensemble des partenaires politiques de gauche : PS, PC, Verts, PRG, UDB. Un pacte gagnant qui tout au long de la mandature a fait preuve d’une grande maturité dans les responsabilités.
Nous pouvons aujourd’hui regretter que l’ensemble des ces partenaires ne puissent partir ensemble unis dans un premier tour décisif.
C’est se mettre en difficulté sur un territoire où trois départements sur quatre sont à gauche, sur une région de gauche. C’est laisser un espace à une droite arrogante, offensive et aux aguets qui a choisi une préfète pour la représenter. Les bretons ont-ils besoin d’une émissaire de la place Beauvau à la tête de la région Bretagne ? Bien sûr que non. La politique gouvernementale dictée par Mr Sarkozy n’est elle pas assez douloureuse pour le citoyen ? L’UMP doit-il en rajouter une couche avec une politique régionale qui amplifierait cette désastreuse vérité ? Un peu de sérieux. Nous devons tous, gens de gauche assumer nos responsabilités et faire en sorte que l’hôtel de région soit bien gardé. »
« Notre section s’est prononcée majoritairement pour soutenir les candidatures sur la liste départementale de Valérie Vivien militante de la section vannetaise, de Gildas Dréan cet ancien militant vannetais parti sur Arradon ainsi que pour soutenir la candidature d’ouverture d’Anne Camus, personnalité locale proche de notre parti et particulièrement reconnue dans la sphère locale associative liée à la protection de l’environnement. »
« Nous devons tout faire pour remporter cette élection régionale, car malgré le bon bilan qu’est celui de Jean Yves Le Drian, l’élection n’est pas gagnée. Il nous faut livrer une campagne ambitieuse et active. J’en appelle aux militants socialistes, aux sympathisants et à nos partenaires d’aujourd’hui de rentrer en campagne avec détermination pour assurer une victoire électorale que nous n’avons pas le droit de laisser échapper. »